Pour sa 18ᵉ saison, la célèbre émission Pékin Express de la chaîne M6 revient en Indonésie. Cette saison démarre le jeudi 8 février 2024 après un tournage qui a eu lieu à Bali et Java. « Sur les traces du tigre d’or » est le thème de cette saison. Thierry Robinet, consultant sur l’organisation, nous dévoile les coulisses du tournage.
Pour rappel, le principe de cette émission est de mettre en compétition huit binômes, qui sac à dos, vont devoir se déplacer à travers les pays avec seulement un euro par jour et par personne pour manger, pour se déplacer. Ils doivent faire du stop, dormir chez l’habitant, participer à des épreuves physiques et de logique, recevoir des enveloppes éliminatoires ou non. Au cours de l’avancée de l’émission, un binôme sera éliminé, l’étape finale se déroulera à Hanoï au Vietnam. Le prix pour le binôme gagnant est de 100.000 euros.
Pour cette saison, les organisateurs ont fait le choix de réaliser le tournage de cette compétition à travers trois pays : l’Indonésie, la Malaisie et le Vietnam. (En 2009, la saison quatre de l’émission s’était déroulée en Indonésie). La première épreuve a été lancée à Bali ; du lac Batur en passant par Ubud et les fameuses rizières de Tagallalang. Elles se poursuivent ensuite sur Java à Banyuwangi, le volcan Kawah Ijen, Jember, le volcan Bromo, Malang, Kediri et Surabaya.
Un tournage qui met l’accent sur la nature indonésienne
Thierry Robinet est installé depuis plus de 40 ans en Indonésie, il a déjà participé à la réalisation d’émissions comme Ushuaia, Koh-Lanta, Thalassa ou bien encore avec Yann Arthus-Bertrand, CNN, Canal Plus et de nombreuses sociétés de production privées. Thierry a accompagné les équipes de tournage pour cette 18ᵉ saison en tant que consultant.
Pas moins de 90 personnes venues de France accompagnent les participants, sur place plus de 40 guides, chauffeurs et assistants ont été recrutés. Une telle émission, c'est aussi beaucoup de matériels dont 14 caméras qui filment en permanence les concurrents. Le rôle de Thierry est de préparer le parcours des concurrents. « Un repérage a été réalisé plusieurs semaines avant le début du tournage. De Ubud en passant par le Kawah Ijen, Malang, Kediri, Jamber, Banuywangi et Surabaya d’où les candidats quittent l’Indonésie pour se rendent en Malaisie. »
Thierry connaît très bien l’archipel, puisqu’il fut guide pour de nombreuses agences de voyages. Sa connaissance du pays, sa maîtrise de la langue et des cultures, ses capacités en organisation logistique en font le consultant idéal pour ce genre d’émissions.
« Mon rôle est de favoriser les dialogues entre les équipes de tournage et la population locale. Expliquer aux uns et aux autres les réalités, les différences culturelles et la part importante de la religion à Bali. Une épreuve de l’émission se déroule sur le lac Batur qui est un lieu sacré de l’hindouisme. J’ai dû l’expliquer aux équipes et je suis allé rencontrer tous les représentants des villages situés autour du lac pour parler du tournage et déposer des offrandes dans les temples. Je suis hindouiste depuis mon mariage avec mon épouse balinaise, ce qui me facilite les contacts. J’avais aussi comme mission de surveiller que les personnes locales qui travaillent sur l’émission soit rémunérées correctement. La production respecte parfaitement ces derniers. Sans les guides, sans les chauffeurs rien n’est possible, ils ont été très bien intégrés au sein de l’équipe. »
Un petit mot sur l’équipe
"Les équipes sont jeunes et sympathiques, les concurrents également. Pékin Express est une émission où des binômes s’affrontent certes, mais les images du tournage font aussi la part belle à la nature, aux villages et aux habitants. Cette émission est aussi une belle promotion de l’Indonésie !!!"
Thierry nous raconte : "Le présentateur Stéphane Rotenberg est vraiment une personne fort sympathique et humaine avec l’ensemble des équipes tant françaises qu’indonésiennes. Il règne sur le tournage une belle ambiance."
Une anecdote du tournage ?
« Lorsque nous sommes arrivés au Mont Bromo, il y avait un incendie dans la caldeira. En cause, un mariage où des pétards ont été allumés… avec la sécheresse tout a pris feu. Le gouverneur avait fermé l’accès au parc national du Bromo. Nous avons dû nous adapter et nous avons trouvé un agriculteur qui a accepté que nous tournions dans son champ d’oignons. Nous les avons déterrés et replantés après le tournage, moyennant compensation bien sûr. Le paysan était ravi. »