Dieu aime le caviar est le nouveau film de Yannis Smaragdis. Est-ce un mauvais remake de Pirates des Caraïbes ou au contraire un biopic bien mené sur la vie d'un héros grec moderne ? Vous en jugerez-vous-même, si vous allez voir le film. Découvrez ici les coulisses d'une production grecque au casting international

Sélectionné pour le 37e festival de Toronto
Si ces hommes transportaient dans le monde entier les valeurs grecques, Yannis Smaragdis a réussi le pari de porter son film jusqu'au Canada, puisque, Dieu aime le caviar est sélectionné pour le 37e festival de Toronto. "Ioannis Varyakis n'était ni un artiste ni un homme éduqué. Il a débuté comme pirate et a fini en saint homme. Il a réalisé tôt qu'il devait mettre son ego de côté et embrasser un destin altruiste, ce qu'il a accompli plus tard dans sa vie. Pendant ses années 'pirate' il a fait de la Russie sa deuxième maison et est devenu un riche marchand en vendant du caviar partout dans le monde. A la fin de sa vie en 1825, il s'en est retourné en Grèce dans le but d'éduquer la population grecque. Il y devint alors un grand bienfaiteur et philanthrope, profondément aimé et respecté des Russes et des Grecs."
Une actrice française qui joue une reine russe en anglais dans un film grec…
Mais pourquoi avoir demandé à Catherine Deneuve de jouer Catherine de Russie ? Elle fut certes brillante dans ses derniers rôles au cinéma pour François Ozon ou Christophe Honoré, mais de là à la voir Reine de Russie dans une production internationale… Yannis Smaragdis nous explique : "Catherine Deneuve est une grande diva du cinéma européen. Catherine la Grande de Russie était une grande diva de la scène politique de son temps. J'étais très intrigué de voir une star en incarner une autre. En filmant Deneuve, j'étais parfois pris de confusion : je ne savais plus si elle était Catherine Deneuve ou Catherine la Grande. Elle a une beauté intérieure si attachante que parfois quand elle me posait une question à propos d'une scène, je restais sans voix. Je la regardais comme un enfant regarde émerveillé une star de cinéma. Quand elle est arrivée pour la première fois, elle était habillée très élégamment. Elle n'avait pas encore mis son costume. Mais dès qu'elle est arrivée en tant que Catherine la Grande, la pièce, remplie d'acteurs, de techniciens et d'autres, s'est levée et a applaudi : elle transcendait." A n'en point douter, Yannis Smaragdis est tombé sous le charme de la Belle de jour.
Lydia Belmekki (www.lepetitjournal.com/athenes.html) Lundi 29 octobre 2012
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