Selon les données révélées par l’Observatoire du ministère de l’Environnement et de l’Urbanisation, la pollution atmosphérique a atteint, fin novembre, des niveaux alarmants dans certaines villes de Turquie.
La province de Düzce (nord-ouest) est celle dont la qualité de l’air est la pire* du pays. En effet, si l’indice doit être compris entre 0 et 50, il est de 174 à Düzce. La capitale Ankara (172), et Hakkari, dans le sud-est (171), suivent Düzce de très près.
Les trois provinces où la qualité de l’air est la meilleure sont Bursa** dans le nord-ouest (10), Kastamonou, dans la région de la mer Noire (42), et Bitlis dans l’est (31).
Istanbul, où résident plus de 16 millions de personnes, enregistre un indice de 96, la province d’Izmir, de 111, et la grande ville touristique du Sud, Antalya, de 54.
Ces indices restent médiocres sur l’année, alors même qu’au premier semestre 2020, à la suite des mesures de confinement prises par les autorités turques, la qualité de l’air s’était largement améliorée dans les grandes villes de Turquie. On s’étonnait même de voir le Mont Uludag depuis le centre d’Istanbul !
* Ces données évoluent quotidiennement.
** Malgré sa forte activité industrielle.