Alors que le nouveau maire d'Istanbul Ekrem Imamoğlu a pris ses fonctions, le Président turc ne l'entend pas de cette oreille et crie au complot devant ses partisans à Ankara.
Lors d’un discours prononcé à Ankara le 27 avril, le Président turc Recep Tayyip Erdoğan a expliqué à ses sympathisants que leur parti (AKP) avait triomphé lors des élections municipales - le 31 mars dernier - avec 44% de voix dans tout le pays.
« Chaque élection est un examen, une peine et une opportunité pour se juger. Laissez-moi vous dire que nous avons extrêmement bien réussi lors des municipales. » a-t-il crié pour rassembler ses partisans.
Il a également exprimé à la foule présente qu’il remettait en cause les résultats des élections à Istanbul. « Tous les doutes doivent être éliminés afin que le peuple puisse être enfin rassuré. » lança-t-il, avec entre ses mains des documents qui prouveraient une potentielle triche du CHP à Istanbul.
Le Président Erdoğan a également fustigé les critiques « tragicomiques » faites à l’égard de son parti concernant le recompte des voix et a continué sur les allusions de triche du candidat Ekrem Imamoğlu (CHP). Il s’est dit prêt à continuer son combat et cela devant le tribunal.
Lors de son allocution, le Président a aussi expliqué qu’il ne voulait plus entendre le mot ‘génocide’ accolé à celui d’‘arméniens’. « Des millions d’arméniens ne vivraient pas en Europe, aux États-Unis, en Afrique etc. si nous les avions persécutés à ce point-là. » conclut-il. Le Président Macron appréciera...