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Florence Öğütgen-Heilbronn : "Notre mission : l'écoute et l'action"

Florence Öğütgen-HeilbronnFlorence Öğütgen-Heilbronn
Florence Öğütgen-Heilbronn
Écrit par Albane Akyüz
Publié le 17 mai 2021, mis à jour le 13 janvier 2024

Du 17 au 21 mai 2021, lepetitjournal.com d’Istanbul/Turquie publie (par ordre d’affichage) les interviews de chaque tête de liste pour les élections des Français de l’étranger qui se tiendront le 30 mai prochain (et par vote en ligne du 21 au 26 mai). Aujourd’hui, la liste "Solidarité et efficacité pour les Français de Turquie", conduite par Florence Öğütgen-Heilbronn.

Lepetitjournal.com Istanbul : Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ? 

Florence Öğütgen-Heilbronn : Je suis installée en Turquie depuis près de 40 ans et j'ai, depuis la naissance de mes enfants, toujours été très active dans la communauté française. Je pense avoir, au fond de moi, toujours voulu aider à l'intégration des Français pour qu'ils soient heureux en Turquie durant leur expatriation.

Comment avez-vous constitué votre liste ? 

J'ai choisi des amis aux profils différents reflétant la société actuelle, franco-turcs, époux de citoyens turcs, citoyens français d'origine turque de retour en Turquie, expatriés, tous volontaires pour apporter leur expérience, leur bonne volonté et leur temps à cette mission. Mon but est de les former durant mon mandat, si je suis élue bien sûr, à prendre la relève : cette fonction ne s'improvise pas, les dossiers sont complexes, techniques et les Français en difficulté n'ont pas le luxe d'attendre que vous soyez efficaces et compétents. Si mes colistiers ont envie de continuer, ils seront prêts !

 

Elections des Français de l'étranger Turquie

En haut (de g. à d.) : Nicolas Mercier, Sultan Durmaz, Kerim Yilmaz ; En bas (de g. à d.) : Noémie Cohen, Yannick Rouffignac, Selma Elise Numanoglu Sen
 

Quel est, selon vous, le plus grand défi auquel font face les Français de Turquie ?

Aujourd'hui, la principale préoccupation est bien sûr la crise sanitaire, l'inquiétude de tous face à ce fléau est générale, notre fonction est de les écouter, de les informer sainement et sereinement. Tous les consulats n'informent pas de manière égale dans le Monde et notre travail est aussi d'inciter les autorités françaises à informer la communauté de la façon la plus régulière possible, concernant les décisions locales et françaises.

En temps normal, les préoccupations sont diverses, des difficultés de paiement des scolarités aux dossiers de retraite en passant par la fracture numérique, qui rend difficile pour de nombreux Français les renouvellements de passeports, cartes d'identité ou autres...

Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l'étranger ? 

Selon moi, l'écoute et l'action ! Les Français ont besoin de parler à quelqu'un qui prendra le temps de les écouter, voire les rassurer, et pourra les aider à résoudre leurs soucis. Pour cela, il faut du temps, de la patience, du respect et de la bienveillance.

Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?

Je ne présenterai pas de grandes lignes et des promesses impossibles à tenir ! Notre mandat est local et nous n'avons pas de pouvoir décisionnaire : nous travaillons avec le Consulat et avons l'écoute de l'Ambassadeur, ce qui nous permet d'être une courroie de transmission entre les Français de Turquie et les autorités. Si le dialogue se fait dans le respect de chacun, nous avançons !

Je sollicite un autre mandat pour continuer les chantiers entamés, certains ont abouti, d'autres ont besoin d'être approfondis ou recommencés avec une autre approche. Une de mes ambitions principales a été et sera de continuer à établir une rigueur de travail dans les Commissions sociales. On ne doit pas gérer les difficultés des Français "au doigt mouillé", au ressenti ! Cette attitude dessert une gestion égalitaire et cause des injustices. Cela a été mon obsession pendant tout mon mandat passé et je ne changerai pas ce crédo d'un iota ! Tous ont droit à la même égalité de traitement et ma vigilance sera quotidienne tant que je serai Conseillère des Français de l'étranger.

J'ai d'autres préoccupations bien sûr, la Sécurité et l'organisation des chefs d'îlots, dossier déjà abordé lors de mon mandat mais qui a besoin d'être amélioré.

J'ai constaté également beaucoup de difficultés administratives concernant les nouveaux retraités s'installant en Turquie ; j’observe aussi une attitude aventureuse pour des arrivées de citoyens français : je souhaiterais donc créer un "mémento" pour les informer avant leur installation, afin que leur projet soit facilité et leurs difficultés aplanies.

Le mandat de Conseiller des Français de l’étranger est vaste... il est surtout ce que le Conseiller en fait !

Profession de foi de la liste conduite par Florence Öğütgen-Heilbronn

Albane Akyüz
Publié le 17 mai 2021, mis à jour le 13 janvier 2024

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