Un métro européen du futur ? Le projet Starline prévoit de relier Istanbul à 38 grandes villes du continent, en quelques heures seulement, grâce à un réseau de 22 000 km de voies rapides.
Starline : relier Istanbul aux capitales européennes par un train du futur
Et si vous pouviez rejoindre Paris, Berlin ou Madrid depuis Istanbul en quelques heures seulement ? C’est le pari du projet Starline, un ambitieux réseau ferroviaire de nouvelle génération présenté par le think tank 21st Europe.
L’idée est simple : transformer le rail européen en une infrastructure aussi fluide et intuitive qu’un métro, mais à l’échelle du continent. D’ici 2040, ce “métro européen” pourrait relier 39 grandes villes grâce à 22.000 km de lignes à grande vitesse, dont une traversant Istanbul.
Istanbul-Vienne en 4 h 45, Helsinki-Berlin en 5 h
Les projections sont saisissantes : Istanbul-Vienne en moins de 5 heures, Madrid-Paris en 2 h 30, ou encore Helsinki–Berlin en 5 heures. Avec des trains capables de rouler entre 300 et 400 km/h, Starline entend rivaliser avec les vols court-courriers et proposer une alternative plus écologique.
Un réseau pensé pour une nouvelle expérience de voyage
Starline ne se limite pas à la vitesse. Le projet prévoit des trains sans classes, des espaces modulables pour travailler, se détendre ou voyager en famille ainsi qu’un système de billetterie unifié, intégré à une application unique. Les gares, quant à elles, seraient conçues comme des espaces de vie hybrides, mêlant commerces, culture et intermodalité.
Istanbul, un carrefour stratégique sur la carte du futur
Située sur la ligne C du projet, Istanbul serait connectée directement à Madrid, Paris, Munich et Vienne, renforçant sa position de carrefour entre l’Europe et l’Asie. Une dynamique qui pourrait transformer la mobilité des voyageurs d’affaires, des expatriés et des touristes.
Au-delà de la performance technique, Starline s’inscrit dans une vision : réduire l’empreinte carbone, simplifier les déplacements internationaux et favoriser l’unité européenne par le transport.
Un projet encore à l’étude, mais aux ambitions affirmées
Même si le calendrier fixé à 2040 reste ambitieux, les promoteurs du projet insistent sur la nécessité d’un sursaut politique, à l’heure où l’Europe réfléchit à ses infrastructures durables. Le soutien des institutions européennes sera déterminant pour le passage de la vision à la réalité.
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