Selon la dernière étude* de l’Institut turc des statistiques (TÜIK) publiée lundi 1er juin, le nombre d’accidents, ainsi que de morts sur les routes, a diminué en 2019.
La Turquie répertorie en 2019 plus d’1,1 million d’accidents de la route, dont 174 896 ont causé des blessés et/ou morts (accident corporel).
Dans les accidents de la route en 2019, 5 473 personnes (contre 6 675 en 2018) sont mortes, 283 234 personnes ont été blessées (contre 307 071 en 2018).
Source : TÜIK, statistiques des accidents de la route, 2009-2019
> Proportion hommes/femmes : 76,2% des personnes décédées étaient des hommes, 23,8% des femmes ; 67,2% des blessés étaient des hommes, 32,8% des femmes.
> Catégorie des personnes décédées : 42,7% des personnes décédées sont des conducteurs, 34,1% sont des passagers et 23,2% sont des piétons.
> Origine de l’accident : 88% des accidents sont causés par la faute du conducteur, 0,5% en raison d’un défaut de voierie.
> Une situation Est-Ouest contrastée : au niveau national, pour 1000 véhicules, en moyenne 7,6 se sont trouvés impliqués dans un accident corporel. En 2019, le taux d’accidents mortels le plus élevé se trouvait à Bingöl (Est), le plus bas, à Istanbul. On constate sur le graphique ci-dessous une grosse disparité Est-Ouest. En effet, le taux de véhicules impliqués dans un accident corporel est beaucoup plus élevé dans l’Est du pays.
Source : TÜIK, accidents corporels de la route pour 1000 véhicules en 2019, 5 premières et 5 dernières villes
> 67,8% des accidents (accident corporel) ont eu lieu pendant la journée.
> Le taux des accidents de la route (accident corporel) a été le plus élevé en août (10,5% sur l’année), et le plus bas en février (5,8% sur l’année).
On peut supposer que cette tendance à la baisse se confirmera en 2020, en raison de la pandémie de Covid-19 pendant laquelle on a noté une diminution drastique du trafic dès la mi-mars. Espérons qu’avec la "normalisation", les conducteurs se montreront raisonnables…
* L’étude se base sur les données annuelles répertoriées à partir des registres de la Direction générale de la sécurité (EGM), et celles du Commandement général de la gendarmerie (JGnK).