Édition internationale

Baisse du nombre d'accidents de la circulation en Turquie en 2019

Sécurité routière accidents de la route Sécurité routière accidents de la route
Écrit par Albane Akyüz
Publié le 1 juin 2020, mis à jour le 11 janvier 2024

Selon la dernière étude* de l’Institut turc des statistiques (TÜIK) publiée lundi 1er juin, le nombre d’accidents, ainsi que de morts sur les routes, a diminué en 2019.

La Turquie répertorie en 2019 plus d’1,1 million d’accidents de la route, dont 174 896 ont causé des blessés et/ou morts (accident corporel). 

Dans les accidents de la route en 2019, 5 473 personnes (contre 6 675 en 2018) sont mortes, 283 234 personnes ont été blessées (contre 307 071 en 2018).

accidents route Turquie

Source : TÜIK, statistiques des accidents de la route, 2009-2019

> Proportion hommes/femmes : 76,2% des personnes décédées étaient des hommes, 23,8% des femmes ; 67,2% des blessés étaient des hommes, 32,8% des femmes.

> Catégorie des personnes décédées : 42,7% des personnes décédées sont des conducteurs, 34,1% sont des passagers et 23,2% sont des piétons.

> Origine de l’accident : 88% des accidents sont causés par la faute du conducteur, 0,5% en raison d’un défaut de voierie.

> Une situation Est-Ouest contrastée : au niveau national, pour 1000 véhicules, en moyenne 7,6 se sont trouvés impliqués dans un accident corporel. En 2019, le taux d’accidents mortels le plus élevé se trouvait à Bingöl (Est), le plus bas, à Istanbul. On constate sur le graphique ci-dessous une grosse disparité Est-Ouest. En effet, le taux de véhicules impliqués dans un accident corporel est beaucoup plus élevé dans l’Est du pays. 

accidents de la route Turquie

Source : TÜIK, accidents corporels de la route pour 1000 véhicules en 2019, 5 premières et 5 dernières villes 

> 67,8% des accidents (accident corporel) ont eu lieu pendant la journée.

> Le taux des accidents de la route (accident corporel) a été le plus élevé en août (10,5% sur l’année), et le plus bas en février (5,8% sur l’année).

On peut supposer que cette tendance à la baisse se confirmera en 2020, en raison de la pandémie de Covid-19 pendant laquelle on a noté une diminution drastique du trafic dès la mi-mars. Espérons qu’avec la "normalisation", les conducteurs se montreront raisonnables…

* L’étude se base sur les données annuelles répertoriées à partir des registres de la Direction générale de la sécurité (EGM), et celles du Commandement général de la gendarmerie (JGnK).

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