Brahms Dirsipo est un photographe franco-indien basé à Paris. Il nous raconte les coulisses du concours de Miss Monde à Hyderabad.


Dans les coulisses du concours Miss Monde à Hyderabad
Hyderabad, 31 mai
La veille du couronnement de Miss Monde 2025, les couloirs feutrés du Trident Hotel vibrent d’un mélange de tension et d’élégance. Aux côtés de Vesna, présidente des comités Miss Serbie et Monténégro, je finalise les préparatifs d’un shooting exclusif prévu pour le lendemain avec trois Miss : Serbie, Monténégro et Hollande.
Et pour moi, assister à un tel événement dans ma ville natale, Hyderabad, donne à cette aventure une résonance toute particulière.

Finales mondiales et regards de photographe
16h00. Le lobby de l’hôtel s’est transformé en carrefour de cultures et d’élégance. Les délégations internationales s’apprêtent à rejoindre le HITEX Exhibition Centre pour la grande finale. J’y prends place en tant qu’invité, entouré des représentants de 108 nations.
Le spectacle débute sous une mise en scène millimétrée, avec une succession de chorégraphies, d’émotions et d’apparitions marquantes. Parmi les moments forts, les performances de Jacqueline Fernandez et Ishaan Khatter ont électrisé la scène. Le jury, quant à lui, réunissait des personnalités telles que Sonu Sood, Rana Daggubati, Namrata Shirodkar, Manushi Chhillar, Sudha Reddy et Julia Morley, présidente de l'organisation Miss Monde.

Costume ajusté, iPhone prêt. Je ne suis pas en mission officielle, mais l’œil de photographe ne s’éteint jamais. Miss Thaïlande, debout face à moi sur scène, attire la lumière comme une évidence. Mon cœur, lui, se partage entre Miss France, Miss Inde et bien sûr les Miss Serbie et Monténégro. Mais c’est elle que mon objectif capte : portée par le moment, les projecteurs… Et le hasard.
Au fil des heures, la tension monte. Puis, dans un déluge de confettis, Suchata Chuangsri – Miss Thaïlande – est sacrée Miss Monde 2025. L’instant est figé. Gravé.
L’after et l’aube d’un autre regard
De retour au Trident, les téléphones se rechargent. L’after-party, elle, commence aussitôt. Dans une ambiance chic et feutrée, Vesna me fait entrer. Les Miss sont là, détendues, rieuses. Entre deux cocktails et quelques photos improvisées, la soirée glisse doucement vers la nuit.
Séance photo privée – 1er juin
Le lendemain matin, retour au calme. Mais une autre mission m’attend : notre séance photo prévue avec les Miss Serbie, Monténégro et Hollande. Le lieu : les coulisses de l’hôtel, dans une lumière douce et naturelle.

Pas de mise en scène spectaculaire. Les Miss se sont maquillées elles-mêmes, habillées par une créatrice locale. L’ambiance est simple, belle. L’appareil capte les regards, les gestes, les rires retenus. Je filme quelques plans pour prolonger l’instant. Réaliser cette séance ici, à Hyderabad, aura donné à ces images une dimension personnelle qui laissera une empreinte intime dans ma mémoire, bien au-delà de l’instant.
Pour découvrir le travail de Brahms Dirsipo rendez-vous sur son site internet https://brahmsdirsipo.com ou sur son compte Instagram.
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