

Les postes dans l'hôtellerie - restauration ne manquent pas dans la capitale anglaise. Tremplin professionnel pour les uns, galère pour les autres, beaucoup de Français avec ou sans expérience tentent leur chance dans le secteur. Témoignages
(Crédit : Gary Knight)
Arrivée à Londres au mois de juin, Marine a très vite trouvé un poste de serveuse dans un restaurant français de la City. "Je venais de finir un master d'info-com en Belgique. Je voulais améliorer mon anglais, alors j'ai pris le seul travail où l'on ne me demandait ni expérience ni un niveau d'anglais excellent", raconte cette jeune femme de 23 ans. Pour beaucoup de Français qui débarquent à Londres, la première option est de trouver un poste dans le secteur de l'hôtellerie-restauration. Cela reste facile grâce aux nombreuses agences de placement, aux plateformes spécialisées, par petites annonces ou en utilisant son propre réseau.
Un turn-over permanent
Pour Cyrus Tchahardehi, fondateur de la plateforme en ligne Rehoba.com spécialisée dans le recrutement et la formation dans ce secteur, rien de surprenant : "Le besoin est tel que beaucoup d'établissements n'hésitent pas à embaucher des étrangers n'ayant aucune expérience. Sur notre site, nous avons 150 à 200 offres nouvelles chaque semaine et nous venons de dépasser la barre des 8.000 membres inscrits". L'industrie hôtelière s'est beaucoup développée ces dernières années en Angleterre. Plus de 2,2 millions de personnes y travaillent. "On estime à 31% le turnover sur un an. Il est de 24% en France", ajoute Cyrus Tchahardehi.
Principale conséquence de ses jobs faciles d'accès : une demande de flexibilité constante. "On sent bien que ce sont des boulots où l'on est très facilement remplaçables", explique Marine. Dans ce genre d'emploi, il n'est pas rare de se voir mettre à la porte du jour au lendemain, même s'il reste facile d'en trouver un nouveau rapidement.
Une situation différente de la France
D'autres Français exerçaient déjà un métier équivalent avant leur arrivée. "Je faisais les mêmes choses en France. Mon objectif en venant ici était d'apprendre l'anglais. Je fais mon maximum mais le travail () Lire la suite sur notre édition de Londres








































