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Détérioration de la qualité de l’air à Ho Chi Minh-Ville en 2025

En 2025, la qualité de l’air à Ho Chi Minh-Ville a montré des signes de dégradation par rapport aux années précédentes, principalement en raison de l’augmentation des particules fines et des émissions liées à la circulation et aux activités industrielles. Un rapport officiel met en lumière ces tendances et les réponses envisagées par les autorités pour mieux surveiller et atténuer la pollution atmosphérique.

Détérioration de la qualité de l’air à Ho Chi Minh-Ville en 2025 En 2025, la qualité Détérioration de la qualité de l’air à Ho Chi Minh-Ville en 2025 En 2025, la qualité
Hô-Chi-Minh-Ville était enveloppée d'un épais brouillard de pollution le matin du 17 décembre 2025.

Le rapport 2025 du programme de surveillance de la qualité environnementale et des sources d'émissions, publié par le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement, note une augmentation des concentrations de particules totales en suspension (TSP) et de PM10 dans plusieurs zones de la ville, notamment près des axes routiers fortement fréquentés, des zones industrielles, des ports et de sites miniers. 

Les particules ultrafines PM2,5, capables de pénétrer profondément dans les poumons, ont dépassé les normes nationales à plusieurs endroits critiques, marquant une détérioration par rapport à l’année précédente, où elles restaient généralement dans les limites autorisées. 

Sources principales et disparités géographiques

Selon le rapport, les principales sources de pollution incluent le transport routier, la production industrielle, les chantiers de construction ainsi que les pollutions transfrontalières provenant de provinces voisines comme Dong Nai et Tay Ninh. En revanche, dans de nombreux quartiers résidentiels, les niveaux de poussière n’ont pas connu de hausse significative, et certains secteurs affichent même des niveaux des niveaux plus bas que l’année précédente, suggérant des disparités locales dans la répartition des polluants. 

Indicateurs divers et situations ponctuelles

Outre les particules, d’autres paramètres tels que le dioxyde de soufre (SO₂), les oxydes d’azote (NO₂), le monoxyde de carbone (CO) et le plomb (Pb) sont restés stables et généralement conformes aux limites de sécurité.                                      Bien que plusieurs jours de l’année aient présenté une qualité de l’air “bonne” selon l’indice quotidien de qualité de l’air (AQI), une proportion notable de journées a été classée comme “médiocre”, avec au moins une journée enregistrée à un niveau “insalubre”. 

Renforcement de la surveillance et actions envisagées

Pour mieux répondre à ces défis, la ville prévoit d’installer 157 stations supplémentaires de surveillance de la qualité de l’air, afin d’améliorer les capacités de suivi en temps réel et d’émettre des alertes précoces sur les risques sanitaires potentiels.                     

Parallèlement, des propositions ont été avancées pour “verdir” le réseau de transport urbain, notamment par le déploiement de véhicules électriques, l’instauration de zones à faibles émissions, un contrôle plus strict des émissions des motos et des mesures anti-poussière sur les chantiers de construction. 

 

 

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