Créés en 1996 avec un taux de 0,5%, les prélèvements sociaux (CSG-CRDS) s’élèvent aujourd’hui à 17,20%. Cette fameuse taxation s’applique aujourd’hui sur la quasi-totalité de l’épargne : PEL, assurance-vie, PEA et PEA-PME. Problème : il n’est pas à exclure que les prélèvements sociaux augmentent dans les années à venir. Dès lors, comment limiter l’impact de cette taxation sur son épargne ? Existe-t-il un placement exonéré de prélèvements sociaux ?
Quels sont les placements taxés aux prélèvement sociaux ?
Les produits des placements financiers sont soumis aux prélèvements sociaux à un taux de 17,20% (9,20% de CSG, 0,5% de CRDS et 7,5% de prélèvement de solidarité).
Sont donc concernés tous les produits des assurances-vie, des PEA ou PEA-PME mais aussi les produits des obligations et actions en direct ainsi que les revenus de l’épargne logement (CEL, PEL), de l’épargne salariale (PEE, PER collectif) et des produits de placements à revenus fixes (comptes à terme, livrets).
En cas de hausse potentielle des prélèvements sociaux, tous ces placements pourraient voir leur rentabilité s’amoindrir. Une piste sérieuse à envisager car ils représentent une part de plus en plus importante du budget de l’État.
Quels sont les placements exonérés des prélèvements sociaux ?
Pour se protéger en cas de hausse des prélèvements sociaux, il convient de s’intéresser aux placements qui sont exonérés de prélèvements sociaux.
Une piste est d’investir dans l’immobilier hors France. En effet, les revenus fonciers issus de pays en dehors de la France qui ont conclu des conventions fiscales avec la France sont totalement exonérés de prélèvements sociaux.
Pour investir facilement dans l’immobilier étranger sans prélèvements sociaux, le plus simple est de placer son argent sur une Société Civile de Placement Immobilier ou SCPI dite « Européenne ». Les meilleures SCPI Européennes peuvent ainsi rapporter plus 6 à 8% à leurs associés en ce moment sans aucuns prélèvements sociaux.
« Nous constatons une hausse nette des appels au 01.44.56.00.23 concernant des prises d’informations sur des SCPI Européennes au vu du contexte général en France. Cela permet bien sûr d’éviter de payer des prélèvements sociaux mais aussi de s’exposer à d’autres marchés parfois plus porteurs que la France » explique Grégorie Moulinier, fondateur de la plateforme d’épargne immobilière en ligne La Centrale des SCPI (www.centraledesscpi.com).
Quel est le placement le moins taxé en 2024 ?
Il existe un placement méconnu qui n’est pas une niche fiscale mais qui permet d’éviter à la fois de payer des prélèvements sociaux mais qui permet aussi d’éviter de payer de l’impôt sur le revenu. Il s’agit de l’investissement en démembrement immobilier.
Ce placement découle d’une technique juridique qui date de l’époque de Napoléon.
Investir en immobilier en démembrement permet aujourd’hui de cibler des rentabilités annuelles de l’ordre de 5 à 6% sans aucune fiscalité. Le défaut est qu’il faut généralement acheter un bien immobilier qui peut coûter facilement plus de 150 000 €.
« C’est là que le placement SCPI est très intéressant puisque l’on peut bénéficier des avantages du démembrement de propriété avec un ticket d’investissement qui peut débuter à 10 000 € » explique Laurent Fages, consultant senior pour La Centrale des SCPI (www.centraledesscpi.com).
Bonus : le placement en immobilier en démembrement est exonéré d’IFI (impôt sur la fortune immobilière) et le serait aussi en cas de retour de l’ISF (impôt sur la fortune)
Spécialistes de la SCPI, les experts de La Centrale des SCPI (www.centraledesscpi.com) accompagnent chaque année des milliers d’épargnants désireux de placer leur argent en baissant la pression fiscale pour maintenir un bon rapport.
Si la note fiscale ne fait globalement que grimper depuis quelques années sur beaucoup de placements, il existe encore des alternatives qui permettent de mettre à l’abri son argent et de le voir fructifier. On dit souvent que les Français sont obsédés par l’impôt mais peut-on leur donner tort quand on voit l’évolution des prélèvements sociaux qui sont passés de 0,5% en 1996 à 17,20% à aujourd’hui ?
Il est toujours possible de se renseigner sur des placements exonérés de prélèvements sociaux comme la SCPI Européenne ou le démembrement de propriété.
Avertissement
L'investissement dans une SCPI n'est pas garanti, tant du point de vue des dividendes perçus que de celui de la préservation du capital. Les SCPI dépendent en effet des fluctuations des marchés immobiliers.
Avant toute décision d'achat de parts de SCPI, faites-vous conseiller par un professionnel afin d'être certain(e) que ce placement correspond à votre profil patrimonial.
Enfin, comme tout investissement immobilier, tenez compte du fait que les SCPI sont des placements de long terme dont la durée de détention minimale ne saurait être inférieure à huit ans.
Lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=CCKkllIYryc