Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Marc Ferracci, député sortant et candidat du parti Renaissance pour la 6ème circonscription (Suisse et Liechtenstein), a répondu à nos questions.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis professeur d'économie à l'université Panthéon-Assas, marié et père de deux enfants, et député sortant des Français établis en Suisse et au Liechtenstein.
Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?
D'abord pour défendre les intérêts des Français de Suisse, en particulier sur l'accès aux démarches administratives, qui ont connu des avancées significatives ces derniers mois, avec l'accès désormais possible au service France Consulaire en Suisse dans lequel je me suis beaucoup impliqué.
Ensuite pour poursuivre mon travail législatif à l'Assemblée nationale, centré sur les questions de travail et d'emploi. J'ai notamment été rapporteur en 2022 de la loi réformant l'assurance chômage, et suis également l'auteur d'une proposition de loi visant à lutter contre les discriminations, notamment dans l'accès à l'emploi ou au logement.
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
Avant d'être le député de la circonscription j'y ai passé beaucoup de temps à travailler avec des collègues professeurs des universités de Genève et Lausanne. J'ai eu en particulier l'occasion d'étudier de manière approfondie le système suisse de formation professionnelle, un système qui a en 2018 servi d'inspiration à la réforme que nous avons menée en France alors que j'étais conseiller de la ministre du travail, Muriel Pénicaud.
En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?
En tant que conseiller ministériel j'ai été confronté aux problématiques de double imposition, d'accès aux droits sociaux ou encore d'accès à l'éducation dans le cadre du réseau de l'AEFE. Ceci m'a donné une expérience et des contacts dans l'administration qui sont aujourd'hui très utiles pour faire avancer les dossiers des Français de Suisse.
Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?
Les Français de Suisse avec qui j'échange sont particulièrement attachés à la qualité de la relation bilatérale entre nos deux pays, mais aussi à la relation entre la Suisse et l'Union européenne, dans un contexte où les négociations ont repris entre la Confédération et l'UE en vue de la conclusion de différents accords-cadres. Ce serait une étape importante, et attendue.
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
Dans cette campagne éclair chaque minute compte. Une fois réglées les formalités administratives à Paris cette semaine, je serai sur le terrain, partout en Suisse, pour rencontrer et échanger avec la communauté française. Je serai accompagné de ma suppléante, Marie-Ange Rousselot, qui est franco-suisse et réside à Genève.