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Elections Européennes 2024 : la liste Les Républicains répond à nos questions

Choix de la tête de liste, missions des députés européens, message aux Français de l’étranger… Lepetitjournal.com a interrogé les principaux partis en lice pour les élections européennes. Parmi ceux qui ont répondu à quelques jours du scrutin - les 8 et 9 juin prochains - les Républicains par un de ses candidats aux européennes Anthony Bisch.

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Écrit par La Rédaction
Publié le 6 juin 2024, mis à jour le 7 juin 2024

Pouvez-vous présenter le parti en quelques mots ?

Les Républicains font partie du PPE, le parti de la droite européenne, qui va gagner cette élection en Europe. Comme toutes les enquêtes le montrent depuis des mois, le PPE (Parti populaire européen) va obtenir le plus grand nombre de députés au Parlement européen. Ce parti de la droite européenne comptera aussi plus de la moitié des chefs d’État et de gouvernement en Europe, et par conséquent également la majorité des commissaires européens. C’est la première fois que le PPE aura un rôle aussi décisif dans les choix politiques en Europe.

Après le 9 juin, seuls les députés LR auront la possibilité d’agir concrètement pour libérer l’économie, reconstruire nos frontières et défendre les intérêts de la France dans les débats européens.

Quel que soit l’ordre d’arrivée, dans une élection proportionnelle à un tour, envoyer un député de plus dans le groupe où l’essentiel se jouera est le plus sûr moyen d’agir sur les décisions à venir.

 

Comment votre tête de liste a été choisie et comment a été organisée votre liste ? 

François-Xavier Bellamy est déjà le Président de notre délégation auprès du PPE depuis 5 ans. Son action de député européen est saluée de tous. Au cours de son mandat, il a déposé 1055 amendements, pris 115 fois la parole dans l’hémicycle et a été rapporteur pour 20 textes. Il a su défendre les intérêts de la France et des Français.

Notre famille politique lui a renouvelé sa confiance pour mener notre liste aux élections européennes. François-Xavier Bellamy est le candidat de la clarté et de la constance.

La liste rassemble des élus et des talents venant de toutes les régions de France, mais aussi donne une place importante aux Français de l’étranger. Élu conseiller des Français de l’étranger en Belgique, une des principales communautés françaises à l’étranger, je suis fière de vous représenter sur celle liste. Basé à Bruxelles depuis plus de 20 ans, je poursuivrai mon engagement aux côtés de nos députés européens pour agir sur les problèmes du quotidien auxquels nous sommes confrontés.

 

"Face à une gauche qui se reconstruit, les électeurs de droite trouvent en Les Républicains la plateforme pour exprimer leurs convictions. Et en Europe, c’est bien cette droite-là, qui est majoritaire."

 

Alors que l'abstention reste une véritable inquiétude, en quoi est-ce important de voter pour les élections européennes ? 

Voter, c’est prendre part au choix de ses représentants et ne pas laisser d’autres choisir à sa place. Beaucoup de votes au Parlement européen se font à quelques voix près. Cette petite différence peut tout changer, et c’est le vote de chacune et de chacun qui fera la différence le 9 juin.

Contrairement à ce que voudrait faire croire le président de la République, l’élection européenne n’est pas la répétition du deuxième tour de l’élection présidentielle, ni un énième affrontement Macron-Le Pen. La lutte entre l’extrême droite et les progressistes n’existe pas en Europe. Le vrai clivage au Parlement européen oppose la gauche socialiste à la droite, le PPE, auquel nous appartenons. Face à une gauche qui se reconstruit, les électeurs de droite trouvent en Les Républicains la plateforme pour exprimer leurs convictions. Et en Europe, c’est bien cette droite-là, qui est majoritaire.

 

Quelles sont, selon vous, les missions essentielles d’un député européen ? 

La mission principale d’un député est de représenter la France au Parlement européen. Un député français ne doit pas avoir honte de défendre les intérêts de notre pays. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera pour nous. François-Xavier Bellamy et nos députés au sein de la délégation française se sont ainsi battus pour défendre nos intérêts au Parlement européen au cours des cinq dernières années.

Le travail d’un député français au Parlement européen n’est pas de chercher absolument un accord avec les autres groupes au prix de reniements et d’incohérences, à l’image des députés macronistes sur des sujets comme le nucléaire.

À titre personnelle, je tiens à m’engager sur des questions qui me tiennent à cœur comme la défense de nos entrepreneurs et l’éducation. Cet engagement, je le conçois comme une continuité de mon action d’élu comme conseiller des Français de l’étranger pour la Belgique.

Être député européen implique un travail de fond et une capacité à convaincre par son travail pour mieux bâtir des majorités autour de nos priorités. Ma présence à Bruxelles me permettra de poursuivre mon engagement aux côtés de nos élus au Parlement européen pour relayer les attentes spécifiques des Français de l’étranger.

 

Comment votre liste perçoit-elle les Français de l’étranger et leur implication dans ce scrutin européen ?

Pour nous, les Français de l’étranger sont des Français à part entière. Je suis fier de les représenter sur la liste menée par François-Xavier Bellamy.

Élu local, je connais particulièrement bien leurs attentes et leurs difficultés. Au moment où nous parlons de l’Europe et de la libre circulation, cela n’est pas toujours une réalité pour nos compatriotes transfrontaliers qui font face à des difficultés normatives en matière fiscale, social et de retraite.

Que ce soit au niveau européen ou pour les Français de l’étranger, le macronisme a pratiqué un « en même temps » des annonces grandiloquentes tout en trompant nos compatriotes.

Notre liste est soutenue par nos parlementaires des Français de l’étranger et par un vaste réseau d’élus locaux avec lesquels nous faisons bouger les lignes. Vote de la résidence d’attache, suppression de la CSG/CRDS, défense de l’enseignement français à l’étranger et des budgets sociaux, simplification de la vie des retraités sont autant de combats que nous menons au quotidien.

Au cours des sept dernières années, Emmanuel Macron et le gouvernement n’ont eu de cesse de voir les Français de l’étranger comme une ligne budgétaire dont le montant est en constante diminution depuis 2017 avec comme conséquence une diminution des services consulaires et la baisse des aides aux plus défavorisés (bourses, aide sociale…).

Il est donc essentiel que les 2,5 millions d’électeurs français résidant hors de nos frontières prennent toute leur part dans ce scrutin. Cela nous permettra de mieux peser collectivement dans les décisions prises au niveau européen et national.

 

"Les Français attendent des changements sur le plan économique, écologique, migratoire, dans la défense de nos frontières… Nous pourrons le faire demain, à la condition d’avoir suffisamment de députés français au sein du PPE."

 

Que dire aux Français de l’étranger qui vivent hors union européenne et qui ne se sentent pas concernés par ces élections ? 

Ils sont Français et doivent faire entendre leur voix quelque soit l’endroit où il réside. J’invite l’ensemble de mes compatriotes à participer à cette élection pour peser collectivement sur l’avenir de notre pays.

Les décisions européennes impactent directement les Français de l’étranger qu’ils résident ou non dans l’Union européenne. Les lois et les normes votées à Strasbourg et Bruxelles ont un effet significatif sur les budgets des pays membres et par conséquent sur les budgets alloués aux Français de l’étranger.

De plus, les Français résidant hors Europe ont des intérêts économiques en France que ce soit par leur pension de retraite, leur résidence en France ou leur activité économique.

Voter aux élections européennes est donc fondamental pour défendre leur intérêt et ainsi refuser la mise en place d’impôts européen.

L’Union européenne, au travers de la Cour de Justice avec sa jurisprudence de Ruyter a mis fin à cette discrimination au paiement de la CSG/CRDS pour les Français résidant dans l’Union européenne. Il est inacceptable que le gouvernement se refuse à l’étendre aux Français résidant dans le reste du monde alors que celle-ci a été voté par la majorité sénatoriale au Sénat. Il est temps pour le Président de la République de respecter cet engagement de campagne.

 

Suite à ces élections, quelles seraient vos priorités au sein du Parlement européen ? 

En 2019, il n’y avait que sept gouvernements PPE sur vingt-huit États membres de l’Union européenne. Aujourd’hui, vous en avez quinze sur vingt-sept. Le PPE a donc déjà la majorité au Conseil européen. La majorité des commissaires européens sera également PPE après le 9 juin et nous aurons enfin les leviers pour agir comme jamais. C’est une situation inédite qui approche.

Les Français attendent des changements sur le plan économique, écologique, migratoire, dans la défense de nos frontières… Nous pourrons le faire demain, à la condition d’avoir suffisamment de députés français au sein du PPE.

 

Les priorités de notre liste s’articulent sur les points suivants :

 -       Pouvoir d'achat: faire baisser les facture énergétique par un grand plan d'investissement européen dans le nucléaire.

-       Renforcement de la lutte contre l'immigration illégale, pour que personne ne puisse demeurer sur le sol européen s'il n'est pas éligible au droit d'asile.

-       Libérer les forces de productions, en priorité dans l'industrie et l'agriculture afin de retrouver notre souveraineté par notre capacité à produire ce que nous consommons et imposer que les produits importés dans le marché unique répondent aux mêmes exigences que ceux produits en Europe, notamment en terme d'émission carbone

 

Quel est le message que vous souhaitez faire ressortir dans votre campagne ?

Nous devons retrouver la maîtrise de notre destin. Face à une gauche qui se reconstruit, les électeurs de droite trouvent en Les Républicains la plateforme pour exprimer leurs convictions. Et en Europe, c’est bien cette droite-là, qui est majoritaire.

Nous devons être la voix de la France alors que notre crédibilité a été fortement entamé par la dérive de nos finances publiques en raison de l’incurie du gouvernement macroniste.

Nos partenaires attendent le retour de la France, celui-ci passe par le vote en faveur de la liste menée par François-Xavier Bellamy pour retrouver la maîtrise de notre destin.

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