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SOS Corail : la plateforme numérique qui veut sauver les fonds marins

Une affiche de la plateforme Sos CorailUne affiche de la plateforme Sos Corail
Écrit par Caroline Chambon
Publié le 24 août 2021, mis à jour le 24 août 2021

« 50% des récifs coralliens mondiaux ont déjà disparu depuis 1870 ». C’est le constat alarmant que fait SOS Corail, la plateforme de financement participatif pour la sauvegarde des fonds marins.

L’initiative, soutenue par le programme Fondation de la Mer et IFRECOR (Initiative française pour les récifs coralliens), a lancé une campagne de financement participatif de plusieurs projets de restauration des récifs coralliens et de la flore marine. Ces récifs sont, comme il est possible de le lire sur leur site, essentiels au maintien de la biodiversité : « 25% de la vie marine dépend des récifs ».

 

SOS Corail, une plateforme participative pour la sauvegarde des coraux

Au total, la plateforme recense 14 programmes, portés par différents acteurs et ouverts aux financements. A Mayotte, où l’association Tsaratanana travaille à la restauration de la mangrove, plante essentielle à la survie des espèces côtières. Sa détérioration provoque l’érosion des côtes, et menace également l’habitat des populations locales.

La totalité des programmes se trouvent dans les espaces maritimes français, notamment dans les Caraïbes, mais aussi en Nouvelle-Calédonie. L’Observatoire de l’Environnement en Nouvelle-Calédonie (OEIL) porte lui un programme d’observation et d’évaluation de 9 récifs coralliens de l’île, pour suivre leur état de santé, mais également sensibiliser les populations locales à la préservation de ces fonds marins.

 

Une affiche de sensibilisation de SOS Corail

 

L’inquiétant état des fonds marins dans le monde

Les récifs coralliens sont nombreux dans les eaux territoriales françaises, en raison des territoires d’outre-mer, dont la grande majorité sont insulaires. Mais ils sont également en nombre à être menacés sur le reste du globe, où des associations et programmes environnementaux cherchent à sauver la biodiversité. C’est notamment le cas de la Fondation Sulubaai de Frédéric et Christine Tardieu sur l’île de Pangatalan, aux Philippines, qui a inventé une méthode naturelle de restauration corallienne.

En Australie, la Grande barrière de corail, qui s’étend sur un peu plus de 340.000 kilomètres carré et compte environ 300 récifs coralliens, est sans doute le plus médiatique des fonds marins. Menacée, entre autres, par la pêche et l’agriculture intensives, elle est emblématique de la menace à laquelle les fonds marins, poumons des océans, font face.