Pour moi, la liberté ultime, c’est de pouvoir passer ses journées faire ce que l’on aime avec des gens que l’on aime.
Il y a quelques années, j’étais sous les néons d’un grand open space, divisé en petits cubes par des cloisons amovibles grises - ce pendant plus de 8 heures par jour - 5 jours sur 7. J’avais l’impression d’être comme un petit rat, le teint terne, privé de lumière et voyant mon énergie vitale s’amenuiser chaque jour.
Et vous savez ce qu’il se passe quand on fait quelque chose chaque jour à l’identique sans avoir besoin d’y réfléchir ? Et bien, c’est notre subconscient qui prend le relai. C’est comme conduire une voiture, quand on apprend, on est conscient de tout et on doit consciemment penser à tout : les mains sur le volant a 10h10, le pied sur la pédale d’embrayage, l’autre sur le frein, les rétroviseurs, le passage des vitesses etc… Une fois que l’on a suffisamment de pratique, notre cerveau est très bien conçu, car il va prendre le relai de façon subconsciente. D’ailleurs, ne vous est-il jamais arrivé le week-end de prendre automatiquement le chemin du travail, comme chaque matin, pour vous rendre compte après quelques minutes que vous avez pris la mauvaise direction ?
C’est le pouvoir de notre subconscient, qui, dans le souci d’économiser votre énergie cérébrale, prend le relai en pilotage automatique. La nature est très bien faite et la plupart du temps c’est très utile. Mais lorsque l’on finit par passer le plus clair de son temps « éveillé » en pilotage automatique, là il faut tirer la sonnette d’alarme, avant de se retrouver à la fin de sa vie et se demander où sont passées les années !
1 - Aimer ce que l’on fait
C’est la passion qui va nous permettre de vouloir aller plus loin, de vouloir aller au bout de nos rêves, de vouloir donner plus et toujours se surpasser.
Alors la première chose à faire est de se reconnecter à nos rêves, passions et envies, et les inclure dans nos vie, chaque jour.
2- Rester curieux et garder la soif d’apprendre
Nos années d’enfance sont des années où la courbe d’apprentissage monte très vite, tout change très vite, on apprend beaucoup de choses en peu de temps. La vie est riche, intéressante et chaque nouvelle expérience nous fait vibrer. A l’âge adulte, cette courbe se stabilise, voire décline dans certains cas…
La vie commence au delà de sa zone de confort. Pour vibrer, il faut se dépasser et pour se dépasser il ne faut pas se complaire dans son domaine.
Le problème de notre éducation, c’est que l’on nous fait croire que pour être expert dans un domaine, il ne faut pas se faire attraper à ne pas pouvoir répondre à une question. Nous avons été conditionnés comme cela dans notre système scolaire, si nous n’avions pas la réponse à la question posée, nous perdions des points.
On avait aussi souvent peur de poser des question « stupides » de peur d’avoir l’air idiot devant nos camarades de classe. D’ailleurs, n’avez vous jamais entendu l’expression : "la curiosité est un vilain défaut ?. Être « sage » s’est inconsciemment apparenté au fait de ne pas poser trop de questions et de ne pas déranger le status quo et les principes établis.
L’expert doit justement connaitre tous ces principes établis de son domaine sur le bout des doigts. Il ne doit plus avoir de questions latentes dans son domaine, il a réponse à tout. En bref, l’expert, pour être crédible, doit dans notre société actuelle, être un « je sais tout » blasé.
Quoi de plus ennuyeux que de ne plus être curieux, que de ne plus se poser de questions, et de ne plus apprendre.
Albert Einstein disait « la chose la plus importante est de ne jamais arrêter de se poser des questions. Le curiosité se suffit à elle-même pour exister». Il disait aussi : « je n’ai pas de talent particulier. Je suis juste passionnément curieux »
3- S’entourer de personnes passionnées et dynamisantes
Être à votre place, de façon authentique va vous permettre de vous entourer de personnes qui vous veulent du bien et qui vous font du bien, et et de vous débarrasser de ceux qui prennent votre énergie.