Le P.I.B. (produit intérieur brut) correspond à la valeur totale de la production interne de biens et services marchands dans un pays au cours d'une année. C'est également la mesure du revenu moyen provenant de la production dans ce pays. Calculé pour la première fois de son histoire en Principauté, ce PIB culmine à 3,441.690.829 milliards d'euros exactement pour l'année 2005. Soit en finalité un produit intérieur brut par habitant de quelque 50.000 euros
C'est donc avec une satisfaction certaine que le ministre d'État, SEM Jean-Paul Proust, a annoncé ces chiffres au cours de la dernière conférence de presse du Gouvernement. "L'économie de la Principauté se porte à merveille", a-t-il souligné dans ses propos. "Avec une population de 68.973 habitants - 34.021 pour les résidents, toutes nationalités confondues, 31.386 salariés français et 3.566 salariés italiens pour les pendulaires - il se monte exactement à 49.899 euros par personnes. Ces montants positionnent Monaco dans le peloton de tête des pays européens les plus riches, proche du Luxembourg, État qui affiche le plus haut PIB par habitant au monde, avec 55.000 euros."
Pour sa part, le conseiller de gouvernement pour les Finances et l'Économie, M. Gilles Tonnelli, a mis en exergue la méthode de calcul retenue "qui privilégie la rémunération des salariés, plus l'excédent brut d'exploitation et revenu mixte, plus les impôts sur la production et moins les subventions. Soit, respectivement, 1,759.820 milliard, 1,410.000 milliard, 42.551 millions et 156.680 millions. Il faut aussi signaler la contribution des acteurs économiques de la Principauté qui nous ont adressé 3.993 réponses. Cela représente un taux suffisant de 80% pour appliquer la méthode des revenus."
Dès lors, ce nouvel indicateur devrait remplacer le traditionnel chiffre d'affaires des entreprises, qui mentionnait pour l'année 2005 quelque 11 milliards d'euros. L'intérêt de ce nouveau paramètre, ont également indiqué les deux intervenants du Gouvernement princier, "est de permettre une évaluation plus fine de la richesse nationale, de comparer l'évolution économique d'une année sur l'autre et de situer la Principauté par rapport aux autres États."
Entre autres chiffres encourageants pour le devenir du pays princier, il a été annoncé la création de 65 nouvelles sociétés à Monaco en 2005 et 1.400 emplois supplémentaires. Au niveau des activités, le tourisme a également progressé de 14% par rapport à 2005 et dépasse de 7% le chiffre record de fréquentation de l'année 2000. Divers domaines montrent des augmentations notables, comme le secteur bancaire (+ 20%), les travaux publics (+ 11%), le commerce de détail (+ 9%), etc. Seul le secteur de l'industrie est demeuré stable en 2006.
Avec d'aussi bons chiffres, le PIB 2006 ou 2007 de Monaco sera peut-être égal ou supérieur à celui du Luxembourg.
Jean-Marie FIORUCCI. (www.lepetitjournal.com - Monaco) lundi 2 avril 2007
La carte d'Eurostat (http://epp.eurostat.ec.europa.eu), données 2001
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C'est donc avec une satisfaction certaine que le ministre d'État, SEM Jean-Paul Proust, a annoncé ces chiffres au cours de la dernière conférence de presse du Gouvernement. "L'économie de la Principauté se porte à merveille", a-t-il souligné dans ses propos. "Avec une population de 68.973 habitants - 34.021 pour les résidents, toutes nationalités confondues, 31.386 salariés français et 3.566 salariés italiens pour les pendulaires - il se monte exactement à 49.899 euros par personnes. Ces montants positionnent Monaco dans le peloton de tête des pays européens les plus riches, proche du Luxembourg, État qui affiche le plus haut PIB par habitant au monde, avec 55.000 euros."
Pour sa part, le conseiller de gouvernement pour les Finances et l'Économie, M. Gilles Tonnelli, a mis en exergue la méthode de calcul retenue "qui privilégie la rémunération des salariés, plus l'excédent brut d'exploitation et revenu mixte, plus les impôts sur la production et moins les subventions. Soit, respectivement, 1,759.820 milliard, 1,410.000 milliard, 42.551 millions et 156.680 millions. Il faut aussi signaler la contribution des acteurs économiques de la Principauté qui nous ont adressé 3.993 réponses. Cela représente un taux suffisant de 80% pour appliquer la méthode des revenus."
Dès lors, ce nouvel indicateur devrait remplacer le traditionnel chiffre d'affaires des entreprises, qui mentionnait pour l'année 2005 quelque 11 milliards d'euros. L'intérêt de ce nouveau paramètre, ont également indiqué les deux intervenants du Gouvernement princier, "est de permettre une évaluation plus fine de la richesse nationale, de comparer l'évolution économique d'une année sur l'autre et de situer la Principauté par rapport aux autres États."
Entre autres chiffres encourageants pour le devenir du pays princier, il a été annoncé la création de 65 nouvelles sociétés à Monaco en 2005 et 1.400 emplois supplémentaires. Au niveau des activités, le tourisme a également progressé de 14% par rapport à 2005 et dépasse de 7% le chiffre record de fréquentation de l'année 2000. Divers domaines montrent des augmentations notables, comme le secteur bancaire (+ 20%), les travaux publics (+ 11%), le commerce de détail (+ 9%), etc. Seul le secteur de l'industrie est demeuré stable en 2006.
Avec d'aussi bons chiffres, le PIB 2006 ou 2007 de Monaco sera peut-être égal ou supérieur à celui du Luxembourg.
Jean-Marie FIORUCCI. (www.lepetitjournal.com - Monaco) lundi 2 avril 2007
La carte d'Eurostat (http://epp.eurostat.ec.europa.eu), données 2001
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