

Dans le film Shanghai Blues, Nouveau monde, diffusé vendredi 3 mai à 20h50 sur Arte, et bientôt sur TV5Monde, Clément Sibony incarne un architecte français venu chercher fortune en Chine. L'occasion d'évoquer l'expatriation sous toutes ses coutures en compagnie du comédien de 36 ans.
Lepetitjournal.com - Le réalisateur Fred Garson indique que "Shanghai Blues n'est pas un film sur les ?expats? mais un film qui essaie de suivre au plus près les effets de la mondialisation". C'est également votre avis ?
Clément Sibony - Ce n'est pas vraiment un film sur l'expatriation en effet, car il y a des dizaines et des dizaines de façons de s'expatrier, en fonction des pays. C'est davantage le nouvel eldorado de la Chine qui est ici exposé. Le film est centré sur ce pays et sur Shanghai, le temple du capitalisme. Il n'y a plus beaucoup de pays où l'on se dit que l'on va faire fortune. Au départ, mon personnage doit choisir entre devenir chômeur et accepter un poste avec un contrat obscur en Chine. De là découle l'expatriation.
E?lodie Navarre et Cle?ment Sibony, des re?ves chinois plein les yeux
Elle est finalement peu ressemblante à celle que l'on imagine?
Il y a différents personnages français qui s'expatrient dans le film, de différentes façons. Mais la figure de l'expatrié de Shanghai c'est ce couple où le mari travaille pour une grande boîte et sa femme qui n'a pas besoin de travailler. À un moment, la femme dit : "on s'en va alors que l'on en n'a pas assez profité". C'est très présent à Shanghai. On sent que c'est la fin de l'âge d'or de l'expatriation, pour la plupart... Lire la suite


































