J'adore la soupe de nouilles au bœuf. Je l'achète parfois avec l'idée de la savourer tranquillement à la maison. La vendeuse la met dans un grand sac en plastique. Dans ce grand sac en plastique, il y a plein de petits sacs, également en plastique.
- L'un contient le bouillon.
- Un deuxième, les morceaux de viande.
- Un troisième, la sauce soja
- Un quatrième, les nouilles
- Un cinquième, les herbes aromatiques
- Une sixième, les sauces
Et enfin, il y a une petite boîte qui contient les piments. Cette boîte est également en plastique.
Enfin, comme on ne mange pas la soupe avec les doigts, il y a une cuillère. Une cuillère en plastique.
Une fois qu'on a fini de vider tous les sacs dans le bol et que la soupe est enfin prête, il nous reste un tas de petits sacs en plastique que l'on jette dans le sac poubelle en plastique.
Puis, avant d'avaler la première cuillerée de cette soupe chaude qui sent si bon, nous commençons à nous sentir plutôt mal à l'aise. Car nous savons parfaitement où tous ces sacs vont finir. Dans l'océan. Cela prendra un certain temps, mais c'est là qu'ils finiront par flotter. Ils étoufferont les poissons et, un jour, nous étoufferons nous aussi.
Je ne peux pas le reprocher à la vendeuse de cette soupe. Elle l'emballe de cette façon pour que ses clients puissent en savourer toutes les saveurs. Peut-être n'est-elle pas consciente de tous les dommages causés à l'environnement par ces sacs en plastique. Mais peut-être qu'elle s'en moque.
Nous voyons régulièrement des collectes de déchets plastiques organisées par quelques bonnes âmes. Ne serait-il pas plus simple d'interdire purement et simplement l'importation de ces sacs en plastique à usage unique et à usage alimentaire ? D'attaquer le problème à la racine en quelque sorte. Et de redécouvrir le plaisir simple d'un bol de soupe "sans plastique".
Avec l'aimable autorisation de Cambodianess, qui a permis de traduire cet article et ainsi de le rendre accessible au lectorat francophone.
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