Le krama pour illustrer le Cambodge d’aujourd’hui : « Krala », de Pen Robit

Chaque œuvre est composée de formes géométriques rappelant celles des kramas - foulards multiusages traditionnels cambodgiens - dans un éventail de couleurs et de motifs, donnant l'impression d’un mouvement à la surface de la toile.

« J’ai fait des croquis à la pagode pour m'inspirer de la culture, du design et de l'histoire du Cambodge », a-t-il déclaré en interview. « Et je suis allé à la mer et à la montagne [...] pour me connecter avec la nature et rendre les œuvres de cette exposition colorées et fraîches.[...]. J'ai été inspiré par les formes des temples d'Angkor et par celles de la nature, des arbres et des vagues, mais aussi par les filets des pêcheurs et les rizières. »

« Le krama est très important pour l'histoire du Cambodge, en tant que patrimoine national. »

Lorsqu'il représentait ces foulards traditionnels dans ses œuvres précédentes, le noir et le rouge étaient omniprésents. « L’obscurité reflète les souffrances de la période khmer rouge et du conflit qui a suivi. »

« Dans cette série, j'ai changé pour refléter les magnifiques paysages du Cambodge et sa culture », a-t-il déclaré.

Pen Robit est né en 1991 dans la province de Battambang, où il a d'abord étudié l'art à l'ONG Phare Ponleu Selpak. En 2011, il a participé à un programme d'échange à l'école d'art appliqué Pivaut à Nantes. Outre le Cambodge, où ses œuvres ont fait l'objet de plusieurs expositions au fil des ans, ses peintures ont été exposées en France et au Canada.

Pour plus d'informations sur sa récente exposition au Sofitel Phnom Penh, vous pouvez visiter le site web www.recreation-cambodia.com ou écrire à l'adresse électronique jmasie@gmail.com.

Michelle Vachon

Source : Cambodianess