Édition internationale

Ces sept Cambodgiennes ont relèvé le défi des 100 km au trail d’Angkor

Lors du trail ultra d'Angkor, sept Cambodgiennes ont parcouru 100 km dans un cadre unique, mêlant dépassement de soi, condition physique et solidarité, tout en valorisant le patrimoine cambodgien.

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Écrit par Lepetitjournal Cambodge
Publié le 20 janvier 2025

Ce 18 janvier 2025, sept Cambodgiennes ont participé à l’épreuve des 100 km, la distance la plus exigeante de la 8ᵉ édition du Trail Ultra d’Angkor (UTA), organisée dans le parc archéologique d’Angkor à Siem Reap. Cet événement international a rassemblé 1 700 coureurs issus de 40 pays, répartis sur six parcours : le "Elephant Trail" (8 km), le "Temple Run" (18 km), le "Jungle Trail" (32 km), le "Marathon Trail" (42 km), le "Bayon Trail" (64 km) et l’"Ultra Trail" (100 km). Parmi les 120 inscrits à l’épreuve reine, 25 % étaient Cambodgiens, dont sept femmes prêtes à relever ce défi hors du commun.

Lay Sreyrath : courir pour la santé et la communauté


Lay Sreyrath, 32 ans, membre du club Sabay Running, participait pour la première fois à la course des 100 km, après avoir couru le 42 km lors d’une précédente édition. "J’aime courir sur de longues distances. Cela me permet d’améliorer ma santé tout en m’amusant", a-t-elle confié. Convaincue que le sport peut transformer une communauté, elle voit dans la course une manière de contribuer à la société en restant physiquement et mentalement active.

Lay Sreyrath

Ly Sopheak : huit objectifs et un défi personnel


À 38 ans, Ly Sopheak a choisi le 100 km pour relever un défi personnel et atteindre huit objectifs, dont la découverte des paysages historiques, le dépassement de soi, et la collecte de fonds pour des causes caritatives. "Courir dans un cadre aussi exceptionnel est une opportunité unique. Cela m’a permis de promouvoir le patrimoine cambodgien tout en soutenant des actions sociales", a-t-elle déclaré. Pour elle, le sport est un moyen d’explorer ses limites tout en contribuant au bien commun.

 

Ly Sopheak:

Heng Chenda : détermination et solidarité


Avec deux années d’expérience en courses longues distances, Heng Chenda, membre du KK Running Club, a relevé le défi des 100 km grâce à un entraînement rigoureux et une forte détermination. "Tout dépend de la volonté et de l’effort. Chacun peut réussir avec un bon état d’esprit", a-t-elle affirmé. Outre le plaisir de courir, Chenda s’engage activement dans des collectes de fonds pour l’hôpital pour enfants d’Angkor, voyant dans ces courses un moyen d’aider les plus vulnérables.

Heng Chenda:

 

Yun Soaphorn : l’appel de l’aventure


À seulement 26 ans, Yun Soaphorn a découvert le 100 km après avoir couru des distances de 50 et 71 km en moins de cinq mois. Passionnée par les sports d’aventure, elle voit chaque épreuve comme une chance de se surpasser. "Nous ne savons jamais de quoi nous sommes capables tant que nous n’essayons pas", a-t-elle confié. Elle observe par ailleurs une augmentation notable de la participation féminine aux marathons et aux courses longues distances au Cambodge.

Yun Soaphorn:

Rith Munita : pionnière de l’Ultra Trail


Rith Munita, 31 ans, est la première Cambodgienne à avoir couru le 100 km du Trail Ultra d’Angkor en 2024. "C’est une expérience de vie qui enseigne à surmonter les obstacles, tant physiques que mentaux", a-t-elle expliqué. Engagée dans la promotion de la culture khmère et dans le soutien aux femmes, elle encourage ses compatriotes à se lancer dans ces épreuves, convaincue que tout est possible avec de la préparation et de la détermination.

 

Rith Munita:

Nam Chamnan : se ressourcer dans la nature


Dentiste à Phnom Penh, Nam Chamnan a choisi le 100 km pour échapper au stress de la ville et se reconnecter à la nature. "Respirer l’air pur et découvrir les paysages verdoyants m’a permis de revenir au travail avec une énergie renouvelée", a-t-elle expliqué. Elle voit dans la course une manière de ralentir le rythme effréné de la vie tout en cultivant un esprit fort et résilient.

Nam Chamnan

Rin Srebrak : dépasser ses propres limites


Rin Srebrak, 36 ans, participait pour la première fois au Trail Ultra. Peu loquace, elle préfère se concentrer sur l’action plutôt que sur les mots. "Mon objectif est de me dépasser, pas de rivaliser avec les autres", a-t-elle affirmé. Passionnée par le sport, elle invite chacun à adopter une activité physique pour améliorer son bien-être.

Rin Srebrak

Un événement sportif au service de la solidarité


Organisé par le Comité national olympique du Cambodge et Phoenix Voyages, le Trail Ultra d’Angkor a été initié par Jean Claude Le Cornec dans le but de promouvoir le parc d’Angkor tout en soutenant des projets caritatifs. Cette édition met en lumière la capacité du sport à inspirer, rassembler et contribuer à des causes sociales, tout en valorisant le patrimoine culturel du Cambodge.

 

Avec l'aimable autorisation de Cambodianess, qui a permis la traduction de cet article et ainsi de le rendre accessible au lectorat francophone.

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