En reprenant la présidence de la Conférence ministérielle de la Francophonie à Kigali, le Cambodge ouvre une nouvelle étape de son engagement francophone. Le Royaume prépare désormais le Sommet de 2026, qui se tiendra à Siem Reap et réunira plus de 90 délégations.


Le Cambodge vient d’entrer dans une nouvelle phase de son engagement francophone en reprenant officiellement, des mains de la France, la présidence de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF). La cérémonie s’est tenue à Kigali, au Rwanda, où se déroulait la 46ᵉ édition de la CMF les 19 et 20 novembre.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Prak Sokhonn, a représenté le Royaume lors de la passation. Selon un communiqué publié le 21 novembre, il a tenu à remercier « le Rwanda pour son accueil » et salué « les efforts constants de la France ainsi que le travail de la secrétaire générale de l’OIF » pour mener à bien la précédente présidence.
Siem Reap au cœur de la Francophonie 2026
Le Cambodge assume désormais la présidence de la 47ᵉ CMF et la responsabilité d’accueillir le Sommet de la Francophonie en 2026. Deux rendez-vous de grande ampleur dont Prak Sokhonn a présenté les grandes lignes.
Lors d’une conférence de presse, il a annoncé que la 47ᵉ CMF se tiendrait du 14 au 16 novembre à Siem Reap, dans la province de Siem Reap.
Un engagement ancien
Fondée en 1970, l’Organisation internationale de la Francophonie compte parmi ses membres fondateurs le défunt roi Norodom Sihanouk, aux côtés de figures telles que Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba ou encore Hamani Diori.
Le Cambodge a rejoint l’organisation comme membre à part entière en 1993, après deux années passées en tant qu’observateur.
Le Sommet devrait rassembler les délégations de plus de 90 États membres.
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