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Le bilan de l’effondrement d’un immeuble à Sihanoukville s’alourdit

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Crédits : AKP
Écrit par Lepetitjournal Cambodge
Publié le 25 juin 2019, mis à jour le 25 juin 2019

Le bilan humain de l’effondrement d’un immeuble en construction à Sihanoukville samedi dernier s’est alourdi, passant à 28 morts. Le gouverneur de la province de Preah Sihanouk a démissionné mardi.

Un nouveau bilan fait état de 28 morts et 24 blessés à la suite de l’effondrement d’un immeuble en construction à Sihanoukville samedi 22 juin, tôt dans la matinée.

Yun Min, le gouverneur de la province de Preah Sihanouk, a posé sa démission, qui a été acceptée lundi par le premier ministre Hun Sen. Le chef du gouvernement a par ailleurs annoncé qu’il démettait de ses fonctions Nhim Vanda, premier vice-président du comité national pour la gestion des catastrophes, pour avoir menti à propos de la nature de l’incident.

Dans une déclaration publiée mardi 25 juin, le bureau régional de l’Organisation internationale du travail (OIT) a indiqué que l’effondrement de l’immeuble de Sihanoukville rappelle les risques auxquels font face des milliers d’ouvriers chaque jour au Cambodge. L’OIT appelle le gouvernement à agir de toute urgence pour améliorer la sécurité et la santé sur les lieux de travail. D’après un rapport du ministère du travail et du fond national de sécurité sociale, 25 206 accidents sur des lieux de travail ont été signalés en 2018, causant la mort de 200 ouvriers et 2711 blessés graves.

Environ 60 personnes dormaient dans le bâtiment en construction, une pratique courante au Cambodge, dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Plus de 1000 sauveteurs - militaires, policiers et personnels de santé - ont été déployés pour rechercher des survivants.

Une enquête a été ouverte et quatre personnes, un Cambodgien et trois Chinois, dont le propriétaire de l’immeuble et le directeur de l’entreprise de construction, ont été arrêtées. Les autorités de la province ont indiqué que la construction du bâtiment - pourtant bien avancée - était « illégale », et que le propriétaire chinois avait refusé de mettre fin au chantier alors qu’il ne disposait pas de permis de construire.

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Publié le 25 juin 2019, mis à jour le 25 juin 2019

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