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Grab et le PNUD s’engagent pour une meilleure circulation à Phnom Penh

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Les représentants du PNUD et de Grab lancent le projet SUMAI en présence du ministre des transports.
Écrit par Pierre Motin
Publié le 6 juin 2018, mis à jour le 7 juin 2018

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’entreprise de réservation de VTC, taxis et rickshaws Grab ont lancé mardi 5 juin un projet commun afin de rendre la circulation plus sûre et moins polluante à Phnom Penh.

Le projet du PNUD et de Grab, baptisé SUMAI (Sustainable Urban Mobility for All Initiatives), est cofinancé par les deux organisations pour trois ans à hauteur de 500 000 dollars. Le principal objectif de ce projet est que Grab recueille des informations sur la circulation routière à Phnom Penh et les transmette au gouvernement afin que celui-ci, en collaboration avec le PNUD, adopte des politiques publiques et réalise des investissements en vue de l’amélioration du trafic urbain.

« Notre partenariat avec le PNUD correspond à notre ambition de rendre les villes d’Asie du Sud-Est plus propres et plus vivables », explique Russel Cohen, responsable des opérations régionales pour Grab. « Outre notre soutien à la co-fondation de ce projet, nous nous engageons à fournir des contributions en nature, à savoir le partage de données anonymisées recueillies par nos applications, notre expertise technologique, du temps de travail de nos équipes ainsi que la promotion de véhicules écologiques auprès de nos partenaires-chauffeurs et de nos passagers. »

Selon ses promoteurs, le projet SUMAI permettra d’améliorer le trafic urbain et les systèmes de transports en fournissant des données sur la circulation et la qualité de l’air à Phnom Penh. Il assurera par ailleurs la promotion de l’utilisation de véhicules propres, et entend stimuler l’innovation en terme d’applications mobiles pour une meilleure sécurité et mobilité.

Le ministre des Travaux Publics et des Transports Sun Chanthol, présent lors de la cérémonie de lancement du projet, a souligné qu’il s’agissait du premier partenariat public-privé entre le PNUD et une entreprise privée.

La très rapide urbanisation du Cambodge a provoqué un exode rural en direction de la capitale. A Phnom Penh, le nombre de véhicules enregistrés augmente en moyenne de 20% par an, et a atteint les 4,5 millions de véhicules, d’après les données du ministère des Travaux Publics et des Transports. Or l’urbanisation et le changement climatique vont de pair : 80% des émissions de gaz à effet de serre proviennent des villes, et la moitié de ces émissions sont dues à la combustion d’énergies fossiles par des véhicules.

La qualité de l’air à Phnom Penh est mesurée depuis peu par des capteurs situés sur les toits du ministère de l’Environnement. Au mois de mars, la moyenne de concentration des particules fines PM 2,5 - particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres - était de 31 microgrammes par mètre cube d’air, alors que les normes internationales recommandent une concentration maximum de 25 microgrammes.

 

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