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COUPLE FRANCO-ROUMAIN - Ana-Maria et Pascal

Ana-Maria et Pascal couple franco-roumain Ana-Maria et Pascal couple franco-roumain
Écrit par Grégory Rateau
Publié le 14 novembre 2022, mis à jour le 14 novembre 2022

Pour cette nouvelle série de couples franco-roumains, LePetitJournal.com est allé à la rencontre d'une artiste peintre roumaine, Ana-Maria et de son compagnon, Pascal, un magnétiseur français. Ces deux-là se sont trouvés et nous racontent leur histoire d'amour entre la France où ils vivent et la Roumanie qu'ils explorent et qu'ils font découvrir aux étrangers.

 

 

Pouvez vous nous présenter brièvement vos parcours ?

Ana : Je m'appelle Ana-Maria, j'ai 38 ans et je suis artiste peintre. J'écris des poèmes et j'organise dans le cadre d'une association des voyages initiatiques, notamment en Roumanie. J'habite en France depuis plusieurs années et je suis maman de trois enfants : Amaya , Iulian et Anton.

Pascal : Je m'appelle Pascal, j'ai 44 ans et je suis originaire du sud de la France. Je suis magnétiseur et j'accompagne les personnes à guérir de leurs blessures émotionnelles par des outils divers.

 

Parlez-nous de votre première rencontre ?

Ana : J'ai rencontré Pascal au mariage de ma sœur, la veille lors d'un dîner je l'ai très vite remarqué parmi les invités.

 

Qu'est ce qui vous a plu chez l'autre ?

Ana : C'est sa douceur et sa facilité à communiquer. Il parlait beaucoup et je me suis dit « Wow je ne vais pas m'ennuyer avec lui !»

Pascal : Ana est une jolie femme typée, je ne connaissais pas sa nationalité lors de notre rencontre mais « ce je ne sais quoi » m'a plu.

 

Vous vivez actuellement en France, comment s'est passée votre intégration Ana ?

Ana : Mon intégration en France a été difficile. Je dirai que les Français de manière générale ont beaucoup d'idées préconçues sur la Roumanie et malheureusement je me suis heurtée à cela. Par ailleurs ces difficultés ont développé chez moi beaucoup de tolérance et cela m'a fait comprendre que l'inconnu fait souvent peur.

 

Pascal, aviez vous des a priori sur la Roumanie avant de venir pour la première fois ?

Pascal : Malheureusement j'avais des a priori sur la Roumanie de par l'image véhiculée par les médias or lors de mon premier voyage en Roumanie j'ai découvert un pays culturellement riche et ouvert au monde. J'ai adoré la cohabitation entre la modernité et l'architecture ancienne et la gastronomie bien sûr. C'est un pays énergétiquement puissant et très accueillant.

 

Vous avez aujourd'hui trois enfants , comment vos familles respectives ont-elles réagi à votre union ?

Pascal : Au départ, certains membres de ma famille ont rejeté Ana et aujourd'hui nous essayons de garder un lien familial avec mes parents mais qui reste fragile.

Ana : En Roumanie ma famille a très bien accepté Pascal. A chaque fois il est bien accueilli et font des efforts pour parler français avec lui.

 

De manière un peu plus légère, y-a-t-il chez l'autre un trait de caractère proprement français et proprement roumain que vous aimez ou que vous détestez ?

Pascal : Ce que j'aime chez Ana c'est son auto-dérision et son humour, elle n'a pas d'égo et rit très facilement d'elle-même.

Ana : Pascal fait preuve de « mauvaise foi » ce qui m'amuse et m'agace à la fois, on évite les jeux de société !

 

Un cliché lié à vos deux cultures respectives que vous avez su dépasser chez l'autre ?

Pascal : Aujourd'hui je n'ai pas de cliché sur les Roumains par contre j'essaye de faire évoluer les opinions des Français sur la Roumanie et je m'efforce d'expliquer qu'il ne faut pas faire l'amalgame entre les Roumains et les Roms !

Ana : En France les repas et l'heure des repas sont importants. Chez moi nous mangeons lorsqu'on a faim et il n'y a pas d'heure précise. Lorsque Pascal s'éternise le soir à table... je m'échappe.

 

Une expression, un dicton que vous avez appris dans les deux cultures ?

Pascal : L'expression roumaine qui me plaît est « a vinde gogosi » et d'autres petits mots qu'Ana dit quand elle n'arrive plus à les trouver en français comme « capac », « polonic » mais cela reste rare.

Ana : L'expression française qui m'a fait sourire est : « A l'impossible, nul n'est tenu ». Moi je dirai que « tout impossible » peut devenir possible en Roumanie !

 

 

 

 

grégory rateau
Publié le 14 novembre 2022, mis à jour le 14 novembre 2022

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