

La société de voirie publique roumaine CNAIR a mis fin au contrat passé entre Lugoj et Deva, conclu par la société espagnole Comsa, pour le tronçon de 21 km de l'autoroute A1. Ce contrat était presque achevé mais CNAIR refusait d'approuver la réception, a rapporté Hotnews.ro.
Le ministère des Transports roumain a déclaré que certains travaux mantionnés dans le contrat n’avaient pas été pris en charge. Par conséquent, la réception du segment ne pouvait être approuvée. Le Ministère avait également décidé de demander une extension de la période de garantie à dix ans au lieu de quatre prévus initialement.
Pro Infrastructura, une ONG locale qui surveille les grands projets d’infrastructure, a déclaré qu’il était «inimaginable» de résilier le contrat à ce stade et a averti que l’État roumain perdrait de ce fait la garantie des quatre ans pour ce projet.
Les contribuables roumains devront également payer des dommages et intérêts de plusieurs dizaines de millions à l'entrepreneur suite aux poursuites devant les tribunaux internationaux.
Pro Infrastructura affirme en réalité que le ministère des Transports a refusé de réceptionner les travaux car il a contraint le constructeur à accepter de prolonger la période de garantie de quatre à dix ans.
La valeur de ce contrat est de 580 millions RON (123 millions EUR), dont 85% proviennent de fonds de l’UE.
