

Le président de l'Association nationale des fournisseurs d'accès à Internet (Anisp), Mihai B?trîneanu, a accusé Netcity Telecom, la société qui gère le réseau de fibre optique de Bucarest, de profiter de sa position de monopole pour faire grimper les prix pour l'utilisateur final.
Photo : J.M.
"Netcity favorise certains opérateurs, et en demandant des tarifs très élevés à d'autres, il les contraint à la faillite", a expliqué le président de l'Anisp lors d'une conférence de presse hier. Si le prix demandé initialement par Netcity aux fournisseurs d'accès à Internet était de 85 euros par kilomètre et par mois, "l'apparition de différentes taxes l'ont fait passer à 185 euros", détaille M. B?trîneanu. Le réseau Netcity est un projet lancé en 2008 par la mairie de Bucarest. Il vise à créer un réseau sous-terrain de fibre optique accessible à tous les opérateurs Internet. Cette "autoroute de l'information" a pour objectif de faire disparaître les centaines de câbles qui surchargent les poteaux électriques de la capitale. Depuis la libéralisation du marché des télécoms, il y a dix ans, l'accès à Internet est en Roumanie l'un des moins chers d'Europe, alors que la vitesse de téléchargement est l'une des plus élevées. "C'est toujours comme ça en Roumanie, quand un domaine atteint le top, il faut que quelqu'un vienne tout détruire", a conclu Mihai B?trîneanu.
La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) vendredi 1er mars 2013







