Les ministres de l'USR-PLUS se retirent du cabinet dirigé par Florin Cîţu. Cette décision radicale a été annoncée par le coprésident l'USR-PLUS Dan Barna dans la soirée du 6 septembre, mais les ministres devraient déposer leur démission le matin du 7 septembre. Il s'agit de Cristian Ghinea, ministre des Investissement et des projets européens, de Cătălin Drulă, ministre des Transports, de Claudiu Năsui, ministre de l'Economie, de Ciprian Teleman, ministre de la Recherche et d'Ioana Mihăilă, ministre de la Santé.
Cette décision force ainsi le partenaire au pouvoir principal (le Parti libéral, PNL) soit à destituer le Premier ministre Florin Citu et à reprendre de véritables négociations en vue d'une nouvelle équipe exécutive, ou à maintenir le gouvernement du Premier ministre Citu en vie d'une manière ou d'une autre, et faire face à une motion de censure de facto au Parlement dans les 45 jours (la durée maximale d'un ministre par intérim).
"Nous devons utiliser le plan B parce que le plan A était la motion de censure [et il a échoué]. Il y a deux options : soit le PNL accepte que l'USR-PLUS soit un partenaire sérieux pour le développement et nous poursuivons avec un nouveau Premier ministre, soit Le PNL choisit une alliance avec les sociaux-démocrates [PSD] », a déclaré le coprésident de l'USR-PLUS, Dan Barna, cité par Hotnews.ro.
Se retirer du gouvernement a été une décision difficile, a-t-il déclaré, ajoutant que c'est un message dont la Roumanie a besoin.
"Après 30 ans, il a dû arriver un moment en Roumanie où un parti peut dire "ça suffit"", a-t-il expliqué.
Le président Iohannis a blâmé l'USR-PLUS pour sa motion de censure et a eu une rencontre avec le Premier ministre Citu dans la journée du 6 septembre, mais il n'a encore fait aucune déclaration sur la crise politique en cours.
L'USR-PLUS a pris cette deuxième décision radicale après que leur motion de censure ait perdu le soutien des sociaux-démocrates (PSD).