Les syndicats roumains du secteur de l'éducation, actuellement en grève pour des salaires plus élevés, ont rejeté l'offre du gouvernement qui consistait à recevoir des chèques, selon Romania-insider.com. En conséquence, les enseignants resteront en grève, empêchant les cours et les examens d'avoir lieu.
Des milliers de travailleurs de l'éducation ont manifesté à Bucarest et dans d'autres villes le jeudi 25 mai.
Pour mettre fin à la grève, les représentants du gouvernement ont proposé d'accorder une prime de 1 000 RON (200 EUR) en juin et de 1 500 RON (300 EUR) en octobre aux enseignants et au personnel auxiliaire. Pour le personnel non enseignant, l'exécutif a proposé deux versements de 500 RON (100 EUR), un en juin et un autre en octobre.
« Des milliers de collègues disent non à cette offre. La grève est pour la dignité, pour le statut social ; c'est une grève du respect. Les gens ne veulent pas de ces bonus ; ils veulent des revenus pour les pensions, les augmentations de salaire, en d'autres termes. Ces chèques ne contribuent pas aux pensions. Le gouvernement n'a rien compris », affirment les représentants syndicaux, cités par Biziday.
Les dirigeants syndicaux affirment que les enseignants roumains se sentent humiliés en raison de leurs bas salaires et demandent une augmentation des salaires de 25%. Ils soutiennent également que si les examens sont retardés ou annulés, le gouvernement est à blâmer. Une nouvelle manifestation est planifiée le mardi 30 mai, devant le siège du gouvernement puis au palais présidentiel.
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