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Le Washington Post désigne Dragnea comme étant un autocrate

Liviu_DragneaLiviu_Dragnea
Flickr
Écrit par Grégory Rateau
Publié le 11 décembre 2018, mis à jour le 11 décembre 2018

Liviu Dragnea, chef du Parti social-démocrate (PSD) au pouvoir en Roumanie et président de la Chambre des députés du Parlement roumain, est mentionné dans un article du Washington Post qui parle des «nouveaux autocrates» - des dirigeants qui transforment la démocratie en un outil d'oppression.

 



L'article mentionne "la lutte en cours en Pologne, en Hongrie, en Roumanie et en République tchèque, où les dirigeants cherchent à consolider le contrôle et les citoyens ripostent".



En ce qui concerne la Roumanie, l'article du Washington Post indique que le gouvernement PSD a utilisé les hausses de salaires dans le secteur public et la croissance du PIB pour maintenir sa popularité et sa "force de ciment", a rapporté Digi24.



«L'argent aide les dirigeants à garder leurs populations heureuses. Cela leur donne également de l'argent à dépenser pour soutenir des projets vaniteux, des opérations d'influence ainsi que pour développer des réseaux de clientélisme peuplés de copains privilégiés », lit-on dans l'article.



Le message de Washington rappelle également aux lecteurs que Liviu Dragnea a été condamné à deux reprises pour corruption et pour abus de fonction. La deuxième condamnation, bien que non définitive, a été prononcée en juin de cette année: trois ans et six mois de prison. De plus, le gouvernement PSD "a renversé le procureur général en charge des fraudes et a promulgué une législation qui, selon les experts, éloignera d’autres enquêteurs".



Les journalistes du Washington Post affirment que le fait de réduire au silence les organismes de surveillance de la corruption est une pratique très répandue dans cette région du monde.



En Roumanie, le Département national de la lutte contre la corruption (DNA) est l’institution qui enquête sur les infractions de corruption commises par les officiels. Les procureurs de la DNA ont envoyé de nombreux hommes politiques au tribunal depuis 2014, date à laquelle Laura Codruta Kovesi a été nommée procureur en chef. Kovesi a toutefois été démise de ses fonctions cet été à la demande du ministre de la Justice.



Le président Iohannis a rejeté fin novembre la proposition du ministre de la Justice de nommer Adina Florea au poste de procureur général de la DNA. La ministre Tudorel Toader a décidé de soutenir Adina Florea à ce poste malgré un avis négatif du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui estimait que Florea était inapte à occuper ce poste de la plus haute importance.

 

 

 

 

 

 

 

source : https://www.romania-insider.com/washington-post-liviu-dragnea-new-autocrats/

grégory rateau
Publié le 11 décembre 2018, mis à jour le 11 décembre 2018

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