Le Parlement roumain a voté le 25 novembre le nouveau gouvernement dirigé par le libéral Nicolae Ciuca. Le vote de jeudi met ainsi un terme à la crise politique qui a duré environ deux mois dans le pays.
Le cabinet nommé, soutenu par le Parti national libéral (PNL), le Parti social-démocrate (PSD) et l'Union des Hongrois (UDMR), a obtenu 318 voix pour et 126 contre. Il fallait au moins 234 voix pour être approuvé. Les députés de l'USR et de l'AUR ont voté contre, selon Digi24.
Le gouvernement de Nicolae Ciuca s'est mis en place hier.
Général à la retraite, le nouveau Premier ministre roumain Nicolae Ciuca était auparavant le chef d'état-major général, nommé par le président Klaus Iohannis en 2015. Il a également été chef des forces terrestres roumaines. Il a été Premier ministre par intérim en 2020, après la démission de Ludovic Orban.
La coalition au pouvoir a annoncé la nouvelle liste des ministres plus tôt cette semaine.
La Roumanie est entrée dans une crise politique en septembre lorsque l'ancienne coalition au pouvoir composée du parti réformiste USR, du PNL et de l'UDMR a éclaté à la suite de désaccords sur un plan de développement local de 10 milliards d'euros promu par les libéraux et le limogeage du ministre de la Justice de l'USR Stelian Ion. Puis, début octobre, le Premier ministre libéral Florin Citu a été évincé lors d'un vote de défiance au Parlement.
Dans les semaines à venir, le président Klaus Iohannis a fait deux nominations pour le siège du Premier ministre, mais la crise s'est poursuivie. Le leader de l'USR Dacian Ciolos, la première proposition du président, n'a pas obtenu le soutien du Parlement. Puis le libéral Nicolae Ciuca a renoncé à son mandat le 2 novembre, un jour avant que son gouvernement ne se présente au vote du Parlement, alors que les libéraux ont décidé de tenter de former une majorité pour soutenir le gouvernement.
Le 22 novembre, Iohannis a nommé pour la deuxième fois le ministre de la Défense nationale par intérim Nicolae Ciuca au poste de Premier ministre désigné. Les choses ont avancé cette fois, car les libéraux ont réussi à former une nouvelle coalition au pouvoir avec le PSD et l'UDMR, obtenant ainsi le nombre de voix nécessaires pour que le gouvernement soit approuvé par le Parlement.
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