Édition internationale

Le nouveau ministre roumain de l'environnement limite le quota de la chasse à l'ours

Le ministre roumain de l'environnement, Mircea Fechet, a annoncé qu'il publierait un nouvel arrêté concernant les quotas de prévention et d'intervention pour la population d'ours bruns, qui cibleront 220 animaux.

e nouveau ministre roumain de l'environnement limite le quota de la chasse à l'ourse nouveau ministre roumain de l'environnement limite le quota de la chasse à l'ours
Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 2 août 2023, mis à jour le 3 août 2023

Tanczos Barna, le prédécesseur de Fechet, prévoyait l'élimination de 480 ours (selon ro-insider.com).

"Je crois que sur un sujet aussi sensible, à plusieurs points de vue, en partie à cause des risques que peut générer l'interaction entre les humains et les ours, et malheureusement, nous avons eu d'innombrables situations de ce genre, je pense que nous devrions traiter ce sujet avec beaucoup de prudence », a déclaré le ministre, cité par Digi24.

Fechet a soutenu que le sujet est un sujet sensible nécessitant l'avis de spécialistes mais il a aussi rajouté qu'il y avait un besoin de consultation au niveau sociétal.

"[...] nous aurons un nouvel arrêté concernant les quotas de prévention et d'intervention pour la population d'ours bruns, que, d'une part, nous renverrons en consultation publique et, d'autre part, nous renverrons à l'Académie roumaine pour approbation (...) Les quotas seront ceux proposés par l'Académie, à savoir 140 spécimens pour le quota de prévention et 80 spécimens pour le quota d'intervention, soit 220 ours, contre près de 500 initialement prévus dans l'arrêté. ", a ajouté Fechet.

Le ministre roumain a exprimé son opposition à la chasse aux trophées d'ours. Cependant, selon Fechet, il y aura toujours des ONG qui s'opposeront à toute forme d'euthanasie ou d'extraction d'ours bruns, tout comme il y aura des gens qui enverront des messages liés aux ravages causés par ces animaux. Ce qui reste une constante, cependant, c'est que les autorités doivent intervenir, a-t-il dit.

"Lorsque nous serons dans la situation d'extraire un spécimen, que ce soit par tir ou par euthanasie, ce procédé sera effectué par du personnel employé par le fonds de chasse, autrement dit, nous ne devons pas risquer de nous retrouver de nouveau dans la situation, où une personne d'un autre pays vient payer une énorme somme d'argent pour tirer sur un spécimen très précieux au milieu de la forêt », a-t-il déclaré, faisant référence à un cas qui a eu lieu en 2021 lorsqu'un prince du Liechtenstein a tiré sur "Arthur", un des plus gros ours bruns de Roumanie.

lepetitjournal.com bucarest
Publié le 2 août 2023, mis à jour le 3 août 2023
Commentaires

Votre email ne sera jamais publié sur le site.

Flash infos