

Mardi, le Premier ministre Victor Ponta a présenté au Parlement roumain les principaux éléments du nouvel accord de prêt préventif de la Roumanie avec le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne et la Banque mondiale. L'assistance des institutions financières internationales s'élèverait cette fois à 4 milliards d'euros sur une période de deux ans.
Victor Ponta (photo : D.R.)
Le Premier ministre roumain a demandé aux députés de soutenir la démarche du gouvernement, en expliquant que l'accord donnait la possibilité à la Roumanie de poursuivre ses réformes et d'acquérir plus de stabilité économique. "Après la crise de 2009, la Roumanie est toujours convalescente en termes de budget et de fiscalité, comme nos partenaires internationaux l'ont constaté, et dans deux ans, je voudrais pouvoir dire que la Roumanie n'aura plus besoin de nouveaux accords", a-t-il déclaré. Victor Ponta a précisé que l'accord permettrait au pays de continuer à emprunter moins cher que sur les marchés internationaux, et de bénéficier d'une augmentation de 85 à 95% de la part de l'Union européenne dans les cofinancements communautaires. Le gouvernement table actuellement sur une croissance de 2% du PIB pour cette année, et une augmentation à 2,25% l'an prochain, en s'engageant auprès du FMI à respecter un déficit de 2,4% du PIB cette année et de 2% l'année prochaine. Le Premier ministre a affirmé que la lettre d'intention envoyée au FMI le 12 septembre dernier ne comportait pas d'engagement visant à augmenter les impôts. Selon lui, les nouvelles mesures fiscales comme les cotisations santé sur les revenus locatifs ne visent qu'à élargir l'assiette de l'impôt.
La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) jeudi 19 septembre 2013







