L'ambassade de France en Roumanie et l'Institut Français ont fait part, dans un communiqué publié mercredi, de leur inquiétude quant à l'évolution du scandale des admissions à l'Université de médecine et de pharmacie de Ia?i, où des étudiants étrangers, et notamment Français, ont été favorisés. Une permanence a été ouverte à l'Institut Français de Ia?i, pour accueillir les étudiants français et leurs parents.
Photo : www.umfiasi.ro
C'est la publication d'une nouvelle liste des candidats étrangers admis en première année de médecine, à la suite d'une réévaluation des dossiers, qui pose question, selon les services consulaires. ''L'ambassadeur s'est entretenu à plusieurs reprises avec les autorités nationales responsables, dont le Ministre de l'Education et de la Recherche scientifique, M. Sorin Mihai Cîmpeanu. En particulier, il a attiré l'attention sur la situation des étudiants sérieux qui ont commencé à suivre leurs cours, et qui aujourd'hui, à la suite d'une nouvelle évaluation de leur dossier, viennent d'apprendre qu'ils ne figurent plus sur la nouvelle liste d'admission. Cette situation provoque l'incompréhension, voire le désespoir, chez les étudiants affectés'', détaille sur le communiqué de l'ambassade. Lundi, l'Université de médecine et de pharmacie de Ia?i annonçait que les 951 dossiers d'inscription déposés par des étudiants étrangers cet été avaient été réévalués et qu'une nouvelle liste des admis avait été faite. Au total, 94 étudiants étrangers avaient bénéficié d'une note surévaluée. A la suite de ce scandale, le recteur de l'Université de médecine et de pharmacie avait démissionné. La nouvelle direction de l'établissement a fait savoir que 18 étudiants dont les notes avaient été gonflées de façon non justifiée se retrouvaient tout de même sur la nouvelle liste des admis. ''L'ambassadeur a marqué son soutien à la démarche de remise en ordre de l'Université engagée par les autorités nationales et en particulier M. Cîmpeanu, complète le communiqué de l'ambassade de France. Cette démarche est indispensable pour éviter la répétition de la situation actuelle, dangereuse pour la réputation des études médicales en Roumanie.''
La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) Vendredi 30 octobre 2015
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