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HALLOWEEN - Légendes urbaines et lieux hantés de Bucarest

HALLOWEEN - Légendes urbaines terrifiantes et lieux hantés de BucarestHALLOWEEN - Légendes urbaines terrifiantes et lieux hantés de Bucarest
Benjamin Balazs de Pixabay
Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 29 octobre 2020, mis à jour le 29 octobre 2020

Et si pour Halloween vous acceptiez de vous laisser guider à la rencontre des mythes urbains et des lieux hantés de la capitale? Nous avons opéré rien que pour vous, une petite sélection diabolique des histoires les plus terrifiantes. Une belle manière d'oublier un temps la COVID et de sortir masqué!

 

L'Hôtel Cismigiu

Le magnifique Hôtel Cişmigiu a lui aussi sa propre légende et elle est plus que macabre vous allez voir. Construit en 1913, dans un style éclectique, avec des éléments néoclassiques et Art nouveau, l'hôtel Cismigiu a perdu peu à peu de son prestige durant le communisme. Après la révolution il est devenu une résidence étudiante pour les élèves de l'Académie du Théâtre et du Cinéma et c'est à ce moment qu'une tragédie va brutalement le replacer sur le devant de la scène. Durant un week-end où tous les étudiants étaient partis, une étudiante moldave serait tombée dans la cage de l'ascenseur. La malheureuse ne serait pas morte sur le coup mais elle aurait enduré son calvaire durant 3 longues heures, criant désespérément à l'aide sans que personne ne puisse l'entendre. Aujourd’hui, l’hôtel a retrouvé sa splendeur d'antan mais certains visiteurs soutiennent que l'on peut encore entendre des cris déchirants provenant depuis, vous l'aurait deviné, de la cage de l'ascenseur... L’incident a même inspiré une célèbre chanson au groupe Vama Veche, un cover du hit Hotel California.



La tarte réalisée selon une recette secrète

Dans le quartier du Vieux Centre circulait dans la période de l'entre-deux-guerres la légende de la tarte faite de chair humaine. On raconte que dans les années 1920, dans le quartier de Hanul lui Manuc, il y avait une fameuse pâtisserie, où la recommandation de la maison était une tarte à la viande, fabriquée selon une recette secrète (à base de chair humaine donc). Certains prétendent même que, quelque part dans l'auberge de Hanul Manuc, il y avait une toilette publique, et ceux qui y allaient, tombaient par une trappe et arrivaient dans une cave. Une fois dans la cave, les clients étaient transformés en matière première pour la fameuse tarte. Le mythe a survécu jusqu'aux années 80, quand on racontait que de la viande et du foie humains étaient servis au restaurant Budapesta. Et pour que le mythe soit aussi pertinent que possible, les gens affirmait que la matière première provenait directement de la Morgue de l'Institut National de Médecine Légale, qui se trouvait à l'époque dans les environs. Logique!



Foisorul de foc

Cet étrange bâtiment de 6 étages ressemblant à un phare aurait lui aussi connu quelques évènements lui ayant valu la réputation d'être hanté. Aujourd'hui transformé en musée des pompiers, Foisorul de foc était dans le passé, une tour d'observation utilisée par les pompiers pour la protection contre les incendies. Avec la construction à Bucarest de bâtiments de plus en plus hauts et l'utilisation du téléphone, il perd petit à petit de son utilité, pour devenir dans les années 60 un musée dédié aux pompiers. Mais le bâtiment reste enveloppé de mystère car, dit-on, des choses extrêmement étranges s'y seraient autrefois déroulées. Le premier évènement rapporté date de seulement quelques années après l'inauguration du bâtiment lorsqu'un pompier, alors en garnison, mourut par combustion spontanée. Une autre légende parle de l'histoire d'une femme convaincue que son mari, qui était pompier, la trompait dans l'immeuble avec une blanchisseuse. Elle serait donc venue un soir à l'improviste pour le surprendre mais malheureusement, elle tomba du deuxième étage et se serait brisée le cou. La légende raconte que, depuis, la femme hante toujours cette tour pour enfin trouver la preuve de l'infidélité de son mari. Enfin, plusieurs personnes soutiennent que chaque 9 du mois, une demi-heure avant minuit, d'étranges lumières sont aperçues à travers les fenêtres du monument historique.

 

La statue qui tue

Dans le cimetière Eternitatea à Bucarest, se trouvait un monument funéraire en marbre noir qui avait inspiré plusieurs légendes terrifiantes. C'était la statue d'une jeune femme qui était représentée avec les mains ouvertes, comme invitant les passants à se reposer un instant dans ses bras. C'était le tombeau d'une jeune fille qui se serait jetée dans les eaux de la Dâmbovița après avoir été abandonnée par son amant. D'étranges rumeurs racontaient que si vous vous asseyez dans les bras de la statue la nuit, vous mourrez par suffocation. Curieux de voir ce qui se passe, beaucoup de jeunes ont pris le défi et, heureusement, rien ne leur est arrivé, jusqu'à un jour où on retrouva le corps inerte d'une adolescente, gisant aux pieds de la statue. La légende raconte que la jeune fille aurait été une descendante de l'amant de la femme et que la statue se serait "vengée". Depuis, la statue a été enlevée du cimetière, mais on ne sait toujours pas où elle se trouve.

 

lepetitjournal.com bucarest
Publié le 29 octobre 2020, mis à jour le 29 octobre 2020

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