Suite au naufrage d'un chalutier hier vers l'Ile Vierge, deux marins sont morts et quatre sont portés disparus. Malgré d'intenses recherches un seul des sept membres d'équipage a été retrouvé en vie
Sur les sept membres de l'équipage de La P'tite Julie, les secours n'avaient retrouvé hier soir que les corps de deux marins, et un troisième homme en état de forte hypothermie qui a été hospitalisé à Brest. En raison d'une forte houle, de mauvaises conditions en mer et d'une température de l'eau autour de 10 degrés, les chances de survie des marins disparus sont malheureusement faibles. Les recherches doivent néanmoins reprendre avec le lever du soleil.
Le chalutier de 24 mètres qui a chaviré à l'aube hier matin a coulé à une cinquantaine de kilomètres du phare de l'île Vierge, située au large de Plougarneau. Aussitôt reçu l'appel de détresse de La P'tite Julie vers 5h du matin, le centre opérationnel de sauvetage (Cross) de Corsen (Finistère) a demandé à trois navires de commerce et à un bateau de pêche de se dérouter sur la zone de l'accident. La Marine nationale a elle aussi dépêché un bâtiment, trois hélicoptères et un avion Falcon 50, tandis que la sécurité civile et les services de sauvetage britanniques ont chacun envoyé un hélicoptère.
20 marins pêcheurs meurent chaque année au boulot
La P'tite Julie appartient à l'armement Porcher qui possède une flottille d'une quinzaine de chalutiers de 18 à 35m. Le bateau débarque régulièrement sa pêche dans le port d'Erquy dans les Côtes-d'Armor où la consternation régnait hier soir.
Si les raisons du naufrage ne sont pas encore connues, il n'y a pour l'instant pas de présomption de collision. Michel Barnier rappelle toutefois que "le métier de marin pêcheur est bien le plus dangereux qui soit". Selon le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, en effet, 20 marins pêcheurs disparaissent chaque année en faisant leur métier.
D'ailleurs le gouvernement doit présenter avant la fin du mois un plan pour rendre obligatoires les balises sur les navires de pêche de plus de 15 mètres et les balises individuelles pour chaque marin. Voilà de quoi réconforter les familles d'Erquy à qui le ministre en personne ira présenter ses condoléances aujourd'hui.
Florence PENSONNI. (www.lepetitjournal.com) mardi 8 janvier 2008
Sur les sept membres de l'équipage de La P'tite Julie, les secours n'avaient retrouvé hier soir que les corps de deux marins, et un troisième homme en état de forte hypothermie qui a été hospitalisé à Brest. En raison d'une forte houle, de mauvaises conditions en mer et d'une température de l'eau autour de 10 degrés, les chances de survie des marins disparus sont malheureusement faibles. Les recherches doivent néanmoins reprendre avec le lever du soleil.
Le chalutier de 24 mètres qui a chaviré à l'aube hier matin a coulé à une cinquantaine de kilomètres du phare de l'île Vierge, située au large de Plougarneau. Aussitôt reçu l'appel de détresse de La P'tite Julie vers 5h du matin, le centre opérationnel de sauvetage (Cross) de Corsen (Finistère) a demandé à trois navires de commerce et à un bateau de pêche de se dérouter sur la zone de l'accident. La Marine nationale a elle aussi dépêché un bâtiment, trois hélicoptères et un avion Falcon 50, tandis que la sécurité civile et les services de sauvetage britanniques ont chacun envoyé un hélicoptère.
20 marins pêcheurs meurent chaque année au boulot
La P'tite Julie appartient à l'armement Porcher qui possède une flottille d'une quinzaine de chalutiers de 18 à 35m. Le bateau débarque régulièrement sa pêche dans le port d'Erquy dans les Côtes-d'Armor où la consternation régnait hier soir.
Si les raisons du naufrage ne sont pas encore connues, il n'y a pour l'instant pas de présomption de collision. Michel Barnier rappelle toutefois que "le métier de marin pêcheur est bien le plus dangereux qui soit". Selon le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, en effet, 20 marins pêcheurs disparaissent chaque année en faisant leur métier.
D'ailleurs le gouvernement doit présenter avant la fin du mois un plan pour rendre obligatoires les balises sur les navires de pêche de plus de 15 mètres et les balises individuelles pour chaque marin. Voilà de quoi réconforter les familles d'Erquy à qui le ministre en personne ira présenter ses condoléances aujourd'hui.
Florence PENSONNI. (www.lepetitjournal.com) mardi 8 janvier 2008
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