Le monde vit une crise inédite. Des centaines de milliers de personnes sont cloîtrées chez elles dans l’espoir de voir le virus stopper sa progression. Aux quatre coins de la planète, la nature reprend ses droits. Le monde ralentit. Une décélération qui pousse à réfléchir à notre consommation.
Tout cela n’est que temporaire mais que pouvons-nous garder de cette période hors du commun ? Qu’est-ce que le confinement nous permet de découvrir, d’apprécier, ou au contraire de souligner ce qui nous manque ?
Avec les magasins fermés, notre consommation a elle aussi ralentit. En sommes-nous moins heureux ? Dans ce contexte si particulier, lepetitjournal.com Bombay vous présente une marque dont les valeurs donnent de l’espoir. Une marque qui pousse à avoir une consommation plus consciente et réfléchie. Cette marque c’est I was a Sari.
I was a Sari, c’est un cas d’école de l’upcycling, cette pratique qui valorise les objets ou produits usagés en leur donnant un nouveau souffle qualitatif. En 2013, l’Italien Stefano Funari lance ce projet à double ambition : donner une nouvelle vie à des saris de seconde main et rendre autonome des femmes précarisées au travers l’emploi. C’est en 2016 que la marque sera officiellement créée.
L’entreprise s’appuie aujourd’hui sur deux Organisations Non Gouvernementales Indiennes (Community Outreach Programme (CORP) et Animedh Charitable Trust (ACT)) pour former et accompagner les femmes à devenir des artisans professionnels. En 2020, c’est ainsi 170 femmes artisans qui assurent la production de la marque.
Permettre à un maximum de femmes de s’émanciper et d’être autonomes, c’est notre rêve !
explique Poornima Pande – Directrice marketing de la marque.
Ma plus grande fierté réside dans le parcours de ces femmes. A leur arrivée, elles sont timides, pas sûres d’elles. Au fur et à mesure de l’accompagnement, nous voyons leur transformation ! Elles prennent confiance. C’est beau !
L’entreprise, aux côtés des deux ONG partenaires, a soutenu l’ouverture d’ateliers de confection, proches des quartiers précarisés. Une proximité, qui offre l’opportunité à ces femmes d’avoir une vie de famille et une activité professionnelle rémunératrice. Au delà d’un métier et d’un salaire, ces femmes gagnent en indépendance. Des cours d’anglais et d’informatique sont proposés, les frais de scolarités de leurs enfants sont parfois pris en charge, un accompagnement dans l’ouverture d’un compte bancaire est mis en place, etc. L’entreprise I was a Sari ne se verse pas de dividendes. Elle réinvestit l’intégralité de son profit dans le développement de la marque et le soutien aux programmes d’accompagnement des femmes via les deux ONG.
Alors que l’entreprise a commencé avec des accessoires simples à réaliser et à utiliser au quotidien, tels que des sacs de courses, on retrouve aujourd’hui une gamme variée, qui va de l’usage régulier, à des tenues bien plus sophistiquées incorporant notamment de la broderie. Les prix varient ainsi de 5 € à près de 150 €.
En 2017, la marque a connu un virage en s’associant à Gucci et en intégrant la broderie à sa palette. La transmission aux femmes artisans de ce savoir-faire largement réservé aux hommes en Inde, a bousculé les mentalités.
Acheter un accessoire I was a Sari, c’est ainsi soutenir une production locale (l’ensemble de la confection est localisé à Bombay dans les quartiers de Thane, Andheri et Jogeshwari). C’est voter pour l’upcycling ! Enfin, c’est soutenir une entreprise sociale qui tend à l’émancipation de femmes précarisées !
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