Le Centre Carter et la Ligue des Femmes de Birmanie ont tenu la semaine dernière une conférence de trois jours sur la présence des femmes de partis politiques ethniques dans les négociations de paix, avec l’idée que plus de participation de leur part augmenterait les chances de succès des discussions. Pour Lway Poe Ngeal, secrétaire générale de la Ligue des femmes de Birmanie, il est temps de “songer à une nouvelle manière d’approcher le dialogue politique dans le processus de paix en Birmanie.” Car si les femmes sont sous-représentées, la participation des partis politiques ethniques est aussi très faible : “Dans un pays aussi divers que la Birmanie, le rôle des partis politiques ethniques dans la prise en compte de la multitude de voix du pays ne doit pas être sous-estimé,” ajoute-t-elle. Les femmes n’occupent actuellement que 10,5% des sièges du Parlement et 9,7% des sièges dans les législatures régionales, bien en-dessous des 30% minimum recommandés par les Nations Unies.
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