

Joakim Noah, le fils de Yannick, va tenter de remporter ce week-end son deuxième titre de champion des Etats-Unis de basketball universitaire. A 21 ans, il est en passe de devenir un grand champion, dans la plus pure tradition familiale
La rage de vaincre, une constante chez les Noah (photo AFP)
Et si la carrière du plus grand sportif de la famille Noah ne faisait que commencer ? Après Zacharie, le papy footballeur, Yannick, le papa tennisman, voici Joakim, le fiston basketteur. S'il n'a pas encore le palmarès de son illustre paternel, ce grand gaillard de 21 ans et 2,10m commence à se faire un prénom.
Déjà champion universitaire des Etats-Unis l'an dernier, en raflant au passage le titre de MOP (Most Oustanding Player, soit meilleur joueur) du Final Four, il va tenter de remettre ça cette année avec son équipe de l'université de Florida. Un doublé, très rare à ce niveau, ferait définitivement entrer Joakim dans la cour des grands.
En NBA l'année prochaine
Mais Joakim est déjà une star outre-Atlantique. D'abord parce que le basket universitaire est très populaire, mais surtout parce que les Américains apprécient sa rage de vaincre et sa bonne humeur communicative, des qualités sûrement transmises par son père. ?Joakim est une personne qui aime les gens, être avec les gens. Il a un enthousiasme pour la vie qui est si rafraîchissant. Il s'intéresse à la politique, à tout ce qui se passe dans le pays et dans le monde. Il aime débattre de ces choses?, dit de lui son coach Billy Donovan, dans un portrait qui pourrait aussi bien aller à Yannick.
Né à New York de l'union de son père avec le mannequin suédois Cécilia Rhodes, Joakim avait tout pour réussir. Conditionné pour devenir un champion dès son plus jeune âge, il a très vite franchi, mais pas grillé, les étapes qui l'ont mené au plus haut niveau.
La prochaine est logiquement la NBA, le rêve de tout basketteur. Il aurait pu succomber aux sirènes de la meilleure ligue au monde dès l'année dernière, mais il a choisi de profiter des joies de l'université une année de plus. Sur les conseils de son père?
Joris SABI. (www.lepetitjournal.com) mardi 27 mars 2007
































