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Manuel Valls : "Oui je veux être le prochain maire de Barcelone"

manuel vallsmanuel valls
Photo archive © Rémi Jouan, CC-BY-SA, GNU Free Documentation License, Wikimedia Commons
Écrit par Kristen Collie
Publié le 25 septembre 2018, mis à jour le 26 septembre 2018

L’ancien Premier Ministre français, Manuel Valls, a officiellement annoncé, mardi 25 septembre à 19h au CCCB, sa candidature à la mairie de Barcelone, au terme d’une conférence de presse où il s’est prononcé en trois langues (espagnol, catalan et français). 

 

"Oui je veux être le prochain maire de Barcelone, mais cela dépendra des habitants de Barcelone". Aux alentours de 19h15, ce mardi 25 septembre, Manuel Valls a enfin levé le voile sur sa candidature aux élections municipales, prévues le 26 mai prochain.

"Aujourd’hui, Barcelone a de sérieux problèmes", a-t-il ajouté tout en légitimant sa décision de briguer la capitale catalane. Né dans le quartier d’Horta à Barcelone, le Franco-espagnol n’a jamais caché son envie de poursuivre sa carrière au-delà des Pyrénées depuis son échec à la primaire présidentielle du parti socialiste face à Benoît Hamon, fin janvier 2017. "J'aime la France, ce pays a permis à un jeune de Barcelone, grâce à l'école publique, d'être maire, député, ministre et Premier Ministre", a tenu à mettre en exergue Manuel Valls dans son discours, au cours duquel il a par ailleurs annoncé sa démission de toutes ses responsabilités en France, la semaine prochaine.

 


Je suis un candidat indépendant !

 

Candidat oui, mais sous quelle bannière politique ? Manuel Valls a déjà obtenu le soutien du parti de centre droit -Ciudadanos, quatrième force parlementaire à l’échelle nationale, et crédité de 17,5% à 19,9% dans les sondages. Pour autant, l’ancien Premier Ministre sait se faire désirer, et malgré l’évidente "affinité politique" qu’il entretient avec le parti libéral, il a toujours refusé ses avances. "Je suis un candidat indépendant !" a affirmé l’ancien Premier ministre, avant de préciser : "Il y aura des partis qui me soutiendront comme Ciudadanos. Il reste plusieurs mois. Certains ont dit non, mais je reste ouvert aux propositions...". Sans donner de détail sur sa campagne, il a évoqué les problèmes qui selon lui doivent être eradiqués de la capitale catalane, citant la gestion du tourisme, l'incivisme, l'insécurité notamment, avant de se fendre d’un éloquent verbatim : "Barcelone doit être l'antidote au populisme". 

 

 

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