(contenu partenaire) Les personnes ayant certaines maladies sous-jacentes ou prenant régulièrement des médicaments peuvent sous certaines conditions recevoir un vaccin contre le Covid-19. Le point avec Samitivej Hospital
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), si le vaccin anti-Covid-19 apporte un renforcement efficace de l'immunité contre la maladie, il demeure important de maintenir les gestes barrière tels que le port du masque facial, se laver les mains régulièrement, maintenir une distance physique entre les personnes et éviter les zones surpeuplées.
Cela vient du fait que se faire inoculer le vaccin ne garantit pas à 100% que vous ne contracterez pas le Covid-19 à partir de gouttelettes projetées par des personnes infectées qui toussent ou éternuent autour de vous, ou encore par contact avec leurs expectorations, leur salive et leurs mucosités, par exemple.
Les personnes ayant des problèmes de santé sous-jacents ou celles qui ont des besoins médicamenteux réguliers doivent suivre les conseils de base suivants :
Le vaccin contre le Covid-19 et les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents
État | Conseils |
Maladie coronarienne | Le vaccin peut être inoculé sauf en cas de symptômes aigus, d'instabilité de l’état de santé ou d'autres symptômes pouvant mettre le patient en danger. Dans ce type de cas, il revient au médecin du patient de déterminer si ce dernier est prêt ou non à recevoir le vaccin. |
Maladie rénale chronique nécessitant un traitement par dialyse | Le vaccin peut être inoculé sauf en cas de symptômes aigus, d'instabilité de l’état de santé ou d'autres symptômes pouvant mettre le patient en danger. Dans de tels cas, il revient au médecin du patient de déterminer si ce dernier est prêt ou non à recevoir le vaccin. |
Patients ayant subi une greffe d'organe |
Il est recommandé d'attendre au moins un mois après la chirurgie et de s'assurer que l'état est jugé stable par le médecin avant que le vaccin ne puisse être administré. |
Maladie pulmonaire obstructive chronique / asthme |
Le vaccin peut être inoculé sauf en cas de symptômes aigus ou d'instabilité de l’état de santé. Dans de tels cas, il est recommandé d'attendre 2 à 4 semaines après l'amélioration des symptômes avant de pouvoir administrer le vaccin. |
Cancer |
Le vaccin peut être inoculé, sauf dans les circonstances suivantes : Les personnes qui suivent une chimiothérapie ou sont sur le point de subir une chirurgie anticancéreuse doivent consulter leur médecin avant de recevoir le vaccin. Les patients atteints de cancers hématologiques ayant reçu une greffe de moelle osseuse doivent attendre 3 mois avant de recevoir le vaccin. |
Diabète et obésité (Personnes pesant plus de 100 kg ou ayant un IMC supérieur à 35/m2) |
Le vaccin peut être inoculé sauf en cas de symptômes aigus ou d'instabilité de l’état de santé. |
Sida |
Le vaccin peut être inoculé sauf dans les cas où la maladie infectieuse vient d'être contractée et nécessite par conséquent une prise en charge prudente et minutieuse. |
Polyarthrite rhumatoïde et maladies auto-immunes |
Le vaccin peut être administré sauf en cas de symptômes aigus ou si l'état de santé est instable. |
Troubles de la neuropathie immunitaire, tels que: |
Le vaccin peut être administré sauf en cas de symptômes aigus ou lorsque l’état de santé est instable. Dans de tels cas, il est recommandé d'attendre 4 semaines après l'amélioration des symptômes avant de pouvoir administrer le vaccin. |
Maladie cérébrovasculaire |
Le vaccin peut être inoculé sauf dans les cas instables ou lorsque les symptômes peuvent présenter un danger. Dans de tels cas, il revient au médecin du patient de déterminer si ce dernier est prêt ou non à recevoir le vaccin. |
Épilepsie |
Il n'y a pas de restrictions concernant l’injection d’un vaccin. |
Autres troubles neurologiques, tels que : maladie de Parkinson, démence, maladie des motoneurones et troubles musculo-squelettiques génétiques ou liés à l'âge et neuropathie. |
Il n'y a pas de restrictions concernant l’injection d’un vaccin. |
Recommandations concernant la vaccination contre le COVID-19 pour les patients prenant des médicaments régulièrement ou prenant des médicaments pour certaines maladies sous-jacentes
Médication | Recommandation |
Corticostéroïdes
(Prednisolone 20 mg ; équivalent de 3 mg de Dexaméthasone et de 16 mg de Méthylprednisolone) |
Pour une dose quotidienne de 20 mg de Prednisolone ou d'autres corticostéroïdes à dose équivalente, la vaccination peut être effectuée sans nécessité d’arrêter la médication. Pour un dosage de plus de 20 mg par jour, ou si le patient est en train de réduire le dosage du médicament, le patient doit présenter des symptômes stables avant de recevoir le vaccin. |
Immunosuppresseurs tels que : azathioprine, IgIV et Cyclophosphamide par voie orale |
La vaccination peut être effectuée sans nécessité d’arrêter la médication. |
Cyclophosphamide par voie intraveineuse |
Le vaccin peut être administré si les symptômes sont stables, avec recommandation d'arrêter la prise de médicament pendant 1 semaine après l’injection. |
Mycophénolate |
Le vaccin peut être administré si les symptômes sont stables, avec recommandation d'arrêter la prise de médicament pendant 1 semaine après l’injection. |
Méthotrexate |
Le vaccin peut être administré si les symptômes sont stables, avec recommandation d'arrêter la prise de médicament pendant 1 semaine après l’injection. |
Hydroxychloroquine, Sulfasalazine, Léflunomide |
Il n’est pas nécessaire d'ajuster la posologie ou de reporter la vaccination. |
Warfarine anticoagulante |
Le vaccin peut être administré aux patients ayant un INR inférieur à 4, à l'aide d'une seringue 25G ou 27G, et le muscle ne doit pas être malaxé après la vaccination. Après la vaccination, il faut comprimer délicatement le point d'injection pendant 2 à 5 minutes pour s’assurer qu’il n’y ait plus de saignement possible. |
Agents antithrombotiques, tels que le fondaparinux |
La vaccination peut être effectuée, mais elle doit se faire avant l'injection de ce type de médicament. |
Anticoagulants oraux non antagonistes de la vitamine K (NOAC), tels que Dabigatran, Rivaroxaban, Apixaban et Edoxaban |
La vaccination peut être réalisée, mais il faut utiliser une seringue de 25 G ou plus petite et le muscle ne doit pas être malaxé après l’injection. Aussitôt la vaccination effectuée, il faut comprimer délicatement le point d'injection pendant 2 à 5 minutes pour s’assurer qu’il n’y ait plus de saignement possible. |
Médicaments antiplaquettaires, tels que l'aspirine, le clopidogrel, le colostazol, le ticagrelor ou le prasugrel |
La vaccination peut être réalisée, mais il faut utiliser une seringue de 25 G ou plus petite et le muscle ne doit pas être malaxé après l’injection. Aussitôt la vaccination effectuée, il faut comprimer délicatement le point d'injection pendant 2 à 5 minutes pour s’assurer qu’il n’y ait plus de saignement possible. |
Anticorps (médicaments se terminant par -mab) |
Rituximab : Il est recommandé d'effectuer la vaccination 14 jours avant la première dose de ce médicament ou 1 mois après la prise de ce médicament. Omalizumab, Benralizumab, Dupilumab : il est recommandé d'effectuer la vaccination 7 jours avant ou après la prise de ces médicaments. |
Texte traduit de l’article en anglais du Dr Payia Chantadisai, intitulé Essential Covid-19 vaccine information for patients with underlying health conditions requiring regular medication