Un juge nommé comme porte-parole de ses collègues de la Cour constitutionnelle, Jarun Pukditanakul, a déclaré avoir entamé des poursuites judiciaires pour diffamation contre les personnes impliquées dans la réalisation et la diffusion sur Youtube de clips vidéo qui tendent à montrer plusieurs représentants de la justice, cité hier par le Bureau des nouvelles nationales.
Il a aussi clamé son innocence face aux accusations d'abus de pouvoir, tout en précisant que la Cour constitutionnelle ne ferait plus aucun communiqué concernant cette affaire, tant que la justice n'aura pas rendu son verdict. Jarun a notamment rejeté les allégations selon lesquelles il aurait favorisé plusieurs de ses proches dans le passage d'examens pour devenir fonctionnaire à la Cour de justice, après que son nom a été évoqué dans les vidéos controversées. Le Directeur-adjoint du Bureau central d'investigation (CIB), Panya Mamen, a annoncé avoir déposé une requête au ministère des Technologies de l'information et de la communication afin d‘obtenir le blocage des vidéos controversées. Les résultats de l'enquête menée par le CIB devrait être, selon lui, remis à la Commission nationale anti-corruption dans 30 jours. Cela correspond à quelques jours après la remise des rapports de la défense et de l'accusation dans une affaire pouvant mener à une dissolution du Parti démocrate, qui devrait être jugée devant la Cour constitutionnelle.
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