(Contenu partenaire) L'heure du grand départ a sonné : petits et grands gare au décalage horaire, personne n'y échappe ! L'Hôpital BNH, qui prend soin de plusieurs milliers de globe-trotters chaque mois, ne manque jamais de leur rappeler quelques conseils utiles pour leur garantir un voyage tranquille
Le décalage horaire est une réponse psychologique aux actions physiologiques internes. Comme chacun sait, le corps humain n'est pas fait pour voler, et pourtant, aujourd'hui, femmes et hommes d'affaires, expatriés ou simples touristes, peuvent facilement passer d'une capitale à une autre et parcourir la moitié de la planète en une demi-journée.
L'effet le plus sensible des vols longs courriers sur l'organisme porte sur l'horloge interne. Une hormone appelée mélatonine est produite de façon cyclique par la glande pinéale du cerveau. Cette sécrétion, rythmée par l'alternance entre le jour et la nuit, et associée au sommeil profond, est à son maximum au milieu de la nuit. Le décalage horaire a pour conséquence de désynchroniser la production de mélatonine, comme par exemple lorsque l'on se trouve en plein jour alors que notre horloge interne est sur le cycle nocturne. Cela peut alors entraîner certains troubles : malaise général, insomnie, réduction des performances physiques et mentales, troubles de l'humeur, maux de tête, etc.
Se "décaler" avant le départ
L'adaptation au décalage horaire est plus facile lorsqu'on va vers l'Ouest, parce que l'on suit le soleil et qu'il est plus facile de s'endormir après une longue journée. Au contraire, les troubles du décalage sont généralement plus importants lorsqu'on va vers l'Est, la journée (ou la nuit) étant raccourcie.
Les experts encouragent les voyageurs à anticiper ce problème en changeant leurs horaires de sommeil et en mettant leur montre à l'heure de leur destination dès l'embarquement. Si vous arrivez le matin, essayez de dormir pendant le vol. Si vous arrivez le soir, restez éveillé.
Les experts du centre de conseil médical aux voyageurs du BNH Hospital conseillent par ailleurs de dormir beaucoup avant le voyage, de minimiser ou d'arrêter toute consommation d'alcool avant et pendant le vol, de manger bien équilibré, de faire de l'exercice pendant les vacances et de vous habituer au décalage horaire en prenant vos repas et en vous couchant aux horaires correspondant à votre destination pendant quelques jours avant le voyage.
Et lorsqu'on voyage avec des enfants, ça se passe comment ?
En particulier lorsqu'on voyage avec des enfants, mieux vaut adopter le nouvel horaire dès l'embarquement et se faire au nouveau rythme dès l'avion.
Si vous voyagez de nuit, inutile de tenir votre enfant éveillé à tout prix "pour qu'il dorme dans l'avion", un enfant trop fatigué fait rarement un bon compagnon de voyage ! Mieux vaut qu'il se réveille en arrivant dans l'avion, qu'il explore tranquillement quitte à mettre un peu de temps à se rendormir, plutôt qu'il arrive surmené et incapable de se calmer.
Si vous voyagez de jour, n'écourtez pas la nuit de votre enfant en le couchant plus tard "pour qu'il soit fatigué dans l'avion". Il est bien plus simple de faire voyager un enfant bien reposé. Faites-lui par contre faire une sieste durant le vol quand cela se fait sentir.
Dans le sens Ouest-Est, prenez-vous- y 3-4 jours en avance, couchez-le tôt et levez-le tôt.
A l'arrivée, limitez la longueur de la sieste à 2h00-2h30 maximum et tenez-vous autant que possible aux heures habituelles du coucher (par exemple, si 19-21h à Bangkok, ce sera 19h-21h à Paris). Pour le faire tenir, faites le jouer dehors ! La lumière favorise la sécrétion de substances stimulantes et bloque la sécrétion de mélatonine, l'hormone du sommeil, profitons-en ! Et pour finir, on s'arme de patience, il faut compter 1h30 de récupération par jour en voyageant d'Est en Ouest (2 jours et demi pour récupérer d'un Bangkok-Paris) et 1h par jour en voyageant d'Ouest en Est (5 jour pour récupérer d'un Paris-Bangkok)
Réagir aux changements d'atmosphère dans l'avion
Autres contraintes des longs voyages : les changements d'humidité et de pression. Le taux d'humidité est faible dans un avion (de 1 à 10%) et cela est suffisant pour provoquer une déshydratation. La déshydratation peut notamment être évitée en s'abstenant de boire des boissons comme le thé ou le café, ainsi que de l'alcool avant et pendant le vol.
L'air pressurisé de la cabine circule en circuit fermé et peut contenir des produits polluants ainsi qu'un nombre de particules supérieures à l'air normal au niveau du sol.
Cela peut entraîner une attaque sur votre système immunitaire et provoquer des infections type un rhume ou un mal de gorge. On peut s'en prémunir à l'aide d'un pulvérisateur nasal ou d'une gelée qui conserve les parois humides.
Pour plus d'information, veuillez contacter le département Travel medicine au 02 686 2700 Ext 4428
Bon voyage !