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Le Valencia Basket joue gros contre Bramberg en Euroligue

Erick Green ne peux pas continuer de porter l'équipeErick Green ne peux pas continuer de porter l'équipe
©ACB PHOTO - V. Salgado
Écrit par François Miguel Boudet
Publié le 22 novembre 2017, mis à jour le 22 novembre 2017

Avant d'affronter Bramberg ce jeudi en Euroligne, retour sur les trois défaites récentes du Valencia Basket contre l'Olimpia Milan et le Barça, vainqueur de la double confrontation de la fin de semaine dernière.
Sur ses 4 derniers matchs, le Valencia Basket n'en a remporté qu'un seul alors qu'il avait les moyens d'en gagner deux de plus. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce manque de réussite.

Une baisse de forme au rebond

Contre l'Olimpia Milan et le Barça en Euroligue puis le Retabet Bilbao Basket en Liga ACB, le Valencia Basket a été dominé au rebond. Simple trou d'air passager ou véritable problème d'agressivité ? Les Taronjas se sont néanmoins repris dimanche contre le Barça (33-31, 23 défensifs chacun). Quoi qu'il en soit, les derniers matches sont relativement inquiétants à ce niveau-là car les Taronjas ont forgé leurs succès sur une défense de fer.

Une défense de fer qui a perdu de sa superbe

Or, les choses ont changé à l'intersaison. Pedro Martínez est parti, remplacé par Txus Vidorreta arrivé de Tenerife. Manque-t-il un voire deux joueurs intérieurs pour renforcer ce secteur ? Tibor Pleiss réalise un très bon début de saison (il a empilé 10 rebonds, 7 défensifs et 3 offensifs contre le Barça dimanche) mais il est peut-être un peu seul avec Bojan Dubljevic pour imposer sa taille.

Savoir tuer les matches

Deux autres éléments ont marqué ces trois défaites : le manque de réussite dans les moments clutch et un manque de régularité sur 40 minutes. Contre l'Olimpia, les Taronjas ont gaspillé un avantage de +17 acquis au milieu du 3e quart-temps et ont cédé au bout d'une double prolongation contre la lanterne rouge d'Euroligue. 

Dimanche contre le Barça, le Valencia Basket a eu plusieurs possibilités de revenir à hauteur des Blaugranas mais a soit raté le cercle soit perdu des ballons par inattention. Ce n'est pas inédit. La saison dernière déjà, le Valencia Basket a pu manquer d'à-propos, rappelons-nous ce +14 vendangé lors des 7 dernières minutes du match d'appui de la finale d'Eurocoupe contre l'Unicaja Málaga. 

La montée en puissance du Real et du Barca complique la défense du titre

Cela n'a pas empêcher l'équipe de remporter le championnat au terme d'un parcours magistral. Mais avec un Barça retrouvé et un Real Madrid qui a trouvé en Luka Doncic le parfait remplaçant de Sergio Llull, blessé au genou, la défense du titre s’annonce compliquée.

Comment pallier l'absence de Diot ?

Gêné par une blessure au genou qu'il traîne depuis le dernier Euro disputé avec l'Equipe de France, Antoine Diot est passé sur le billard lundi pour une arthroscopie. L'opération s'est bien passée pour le meneur mais son absence devrait durer entre 3 et 4 mois. Une éternité. 

Certes Txus Vidorreta a des possibilités dans son effectif (Sam Van Rossom, Guillem Vives, Joan Sastre, Fernando San Emeterio) mais cette blessure prolongée de Diot limite la variété à la mène. Quand Erik Green arrose et que Bojan Dubljevic est serré de trop près par des défenses qui l'attendent au coin du bois, la présence du Français, à la fois passeur et scoreur, aurait constitué une option supplémentaire au collectif taronja.

Le match de ce jeudi s’annonce déjà décisif pour la suite de la saison. Seule la victoire compte.

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