Valencia ne rêve plus d’innovation, elle la bâtit et la projette. Nouveau hub technologique en bord de mer, reconnaissance onusienne : la ville avance ses pions pour devenir un pilier numérique et durable de la Méditerranée.


Dans le monde de l’innovation, Valencia trace sa route. La ville avance sur deux fronts : 74.000 m² de tech en bord de mer, à La Marina, et une présence remarquée sur la scène des Nations Unies, à Turin, lors du 2ᵉ Virtual Worlds Day. Deux signaux forts, locaux et internationaux, qui disent une chose : la capitale valencienne accélère. Économie, numérique, gouvernance — le moteur est lancé, et il est électrique.
La Marina, nouveau laboratoire numérique à ciel ouvert
Valence ne se contente plus de rêver l’innovation, elle lui construit un port d’attache. Avec ses 74.000 m² en bord de mer, le 46 Valencia Mediterranean Tech Hub s’annonce comme le futur terrain de jeu des startups et entreprises technologiques de la région. Espaces partagés, incitations fiscales généreuses (jusqu’à 95 % d’exonération de l’ICIO), démarches allégées : tout est pensé pour séduire les talents et les investisseurs.

Porté par la mairie en tandem avec le port de Valencia, les universités et l’écosystème local, le projet s’ancre dans la stratégie municipale València Innovation Capital. Une ville laboratoire, où public et privé se donnent la main pour dessiner un futur technologique et méditerranéen. « Une zone de gestion mixte, agile, ouverte à l’expérimentation », résume la maire María José Catalá, bien décidée à faire de Valence un hub d’innovation et d’emplois qualifiés au sud de l’Europe.
Révolution en bord de mer : La Marina se transforme en épicentre de l’innovation
À Turin, la diplomatie du futur
Pendant que les plans se dessinent à La Marina, Valencia s’invite à la table des grandes puissances numériques. Direction Turin, où se tenait il y a quelques jours le 2ᵉ Virtual Worlds Day organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), bras technologique des Nations Unies. Parmi les intervenants : le Kenya, la Finlande… et Valencia.
Paula Llobet, élue en charge de l’innovation, y a porté la voix de la ville. Elle a défendu un modèle urbain tourné vers l’IA, la réalité virtuelle, les jumeaux numériques et autres technologies émergentes.
Parmi les initiatives phares : le "sandbox urbain", cadre légal inédit en Espagne, qui autorise les entreprises à tester dans des villes des solutions innovantes à impact social, économique ou environnemental.
Valencia, un nouveau modèle de ville durable en Europe
Deux événements onusiens prévus en 2025 à Valencia
La reconnaissance internationale de Valence va encore plus loin. À l’automne, Valencia deviendra le théâtre de deux rendez-vous estampillés Nations Unies.
En octobre, la ville accueillera la cérémonie de remise des prix du premier UN Citiverse Challenge, dédié aux startups les plus prometteuses du numérique immersif. L’événement s’inscrira dans le cadre du Valencia Digital Summit.
En novembre, idem : Valencia réunira l’assemblée annuelle de l’Initiative mondiale sur les mondes virtuels, l’intelligence artificielle et le Citiverse, organisée par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), l’agence numérique de l’ONU.
Avec ses 3.000 startups, ses 700 investisseurs et un impact économique de plus de 20 millions d’euros généré par la dernière édition du Valencia Digital Summit, la ville ne se contente plus de suivre la cadence : elle imprime son propre rythme. Ce succès confirme la montée en puissance de Valencia parmi les capitales européennes de l’innovation.
« Valencia avance avec une vision claire », résume Paula Llobet. « Celle d’un territoire où la technologie sert la durabilité, l’inclusion et un certain art de vivre méditerranéen. » Un cap assumé. Et désormais, regardé.
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