Le sexisme est présent dans la société, dans les offices et aussi dans le sport. Cela fait partie de notre vie courante. Par Nuria Bellido, Ana Anaya et Elsa García, élèves de 4e du Lycée français de Valencia.
Notre hypothèse est que la société d’aujourd'hui a de l'influence sur les pensées des plus petits qui n’ont pas encore développé leurs propres idées sur certains thèmes.
Pour vérifier cette hypothèse, une expérience a été menée dans une classe de CE1 : les élèves devaient dessiner quelqu’un qui joue au football et quelqu’un qui faisait de la danse classique.
Quand leur professeure a demandé à une élève de reformuler la consigne, la première réaction de celle-ci fut de la traduire automatiquement : “On doit dessiner un garçon en train de jouer au football et une fille en train de danser”.
Nous avons eu plusieurs types de dessins :
Le premier, celui que l’on attendait le plus, le cas d'une fille qui fait du ballet et un garçon qui joue au football (en interprétant bien sûr que les filles sont les personnages aux cheveux longs) ce cas a été le plus fréquent : 18 dessins sur 26.
Le deuxième type correspond à celui d’une fille et un garçon en train de pratiquer les deux sports : 2 dessins sur 26.
Enfin, les derniers cas, où les rôles sont “inversés”, les filles jouent au foot et les garçons dansent. Nous avons reçu aussi un dessin où le garçon faisait les deux activités : 3 dessins sur 26.
Notre conclusion est que, malheureusement, les stéréotypes liés au genre dans le sport continuent à être présents puisque presque le 70% des réactions à notre consigne correspondent à ces clichés. Nous en déduisons que si c’est vrai pour le sport, il ne doit pas en être autrement pour les professions, les tâches ménagères… Il nous reste beaucoup de travail avant d’atteindre l’égalité.
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