Pour la première fois, cette année, il n’y a pas eu de 14 Juillet à Valencia. La célébration de notre fête nationale s’est tenue en revanche à Bétera, sur la base militaire de l’OTAN, comme tous les ans, et était réservée à quelques invités triés sur le volet. Une édition à huis clos, ce qui a suscité perplexité et critiques au sein de la communauté française... mais aussi de beaux moments de partage et d’émotion. Retour en images.
Un 14 juillet qui fait débat
L’article consacré à la célébration du 14 Juillet à Valencia a suscité de nombreuses réactions. Rappelons que cette année, la fête s’est tenue uniquement sur la base aérienne de l’OTAN à Bétera, et non à Valencia même, comme c’était traditionnellement le cas.
Ce choix a provoqué une polémique, soulevant des questions sur l’évolution des formes locales de célébration de notre fête nationale, ainsi que sur la capacité de mobilisation, par nos représentants, des membres de la communauté française de Valencia.
Célèbre-t-on encore le 14 juillet à Valencia ?
Il faut dire que le lieu n’était pas des plus accessibles : il fallait disposer d’un véhicule personnel pour parcourir les quelque 17 kilomètres qui séparent la base militaire de la ville. Certains de nos lecteurs ont d’ailleurs confié ignorer jusqu’à l’existence de cette base, ses missions, et bien entendu la présence permanente de militaires français de haut rang.
En outre, les Français n'ont pas été invités par nos autorités à participer à cet événement, réservé exclusivement, sur invitation, aux représentants de quelques associations françaises actives localement… En conséquence, le nombre de citoyens français présents en ce lundi 14 juillet, autour de midi, était relativement réduit. Pas plus d’une dizaine…
Des uniformes, des discours, et une Marseillaise qui serre le cœur
Heureusement, cela n’a pas empêché une excellente ambiance. Des Français qui ne se connaissaient pas ont échangé tout au long des actes officiels, puis lors du sympathique apéritif offert dans les bâtiments voisins, partageant des expériences professionnelles et humaines hors du commun. N’est-ce pas cela, au fond, l’esprit du 14 Juillet ?
Ajoutons que parmi les militaires en uniforme se trouvaient toutes les nationalités participant à l’OTAN. Bavarder en français, en anglais ou en espagnol avec des officiers supérieurs, d’anciens légionnaires, le “pater” du régiment ou encore le personnel de service — lui-même militaire —, supposait bien entendu parler de tout et de rien, en tout cas de thèmes qui ne figurent évidemment pas dans nos conversations quotidiennes. De ces moments sont nées de belles anecdotes, de nombreuses photos, et autant de souvenirs à garder.
Et comment ne pas évoquer les actes officiels ? Voir des militaires impeccablement en uniforme malgré la forte chaleur, assister à des remises de diplômes pour certains d’entre eux, écouter des discours (la plupart en anglais, hélas), se mettre soi-même au garde à vous au son des sonneries pour le lever des couleurs, et ressentir une intense émotion pendant que le drapeau français était hissé sur son mât au rythme de la Marseillaise.
Tout cela paraîtra peut-être un peu désuet pour certains lecteurs, mais quelque part, des racines culturelles reprenaient vie. Tout le monde était heureux et fier d’être là. Vive la France, oui… et rendez-vous l’an prochain (qui sait, peut-être à Valencia) !












