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Tout simplement magiques ! (Valencia CF 4 - 0 Sevilla FC)

Zaza et Guedes n'ont laissé aucune chance au FC SévilleZaza et Guedes n'ont laissé aucune chance au FC Séville
Photo©www.valenciacf.com
Écrit par Francisco Puig Diaz
Publié le 21 octobre 2017, mis à jour le 18 février 2021

Ce soir, le Valencia CF était un rouleau compresseur. Ni l'arbitre, ni l'anti-jeu n'ont eu raison des joueurs de Marcelino, qui signent un des meilleurs départ en championnat de l'histoire du club. Mais jusqu'où iront-ils ?

Un sevilla rugueux, un arbitre permissif … et Guedes superstar

Défait 5 à 1 face au Spartak de Moscou en Ligue des Champions mardi dernier, le Sevilla devait absolument rectifier le tir en championnat. C’est dans cet état d’esprit que les joueurs se sont présentés sur la pelouse d’un Valencia toujours invaincu en championnat.

Kondogbia a dû faire face à un marquage rugeux ce soir

Confisquant le ballon dès les premières minutes, les blanquinegros voyaient leurs offensives coupées net par des fautes assez rugueuses et teintées d’anti-jeu (13 fautes et 4 cartons jaunes en première période pour le FC Séville). Les actions arrivant devant la cage de Sergio Rico ne parvenaient pas à trouver le chemin des filets, la faute à une défense adverse bien en place.

Tactiquement, le milieu de terrain Che avait du mal à voir les appels en profondeur de Gayá qui multipliait les courses sur son côté gauche sans succès. Côté andalou, l’équipe était comme coupée en deux, cherchant son salut dans un jeu long brouillon ou dans des contres beaucoup trop mal organisés pour pouvoir inquiéter Neto et sa défense.

Gonzalo Guedes a réalisé son meilleur match

Devant l’impossibilité de construire ses actions ou de conclure, les joueurs de Marcelino s’en remettaient à leur arme fatale : le contre. Et c’est à la 43e minute que Guedes inscrivait un golazo comme Mestalla n’en avait pas vu depuis longtemps : le portugais, parti à la limite du hors jeu, effaçait de deux crochets consécutifs les défenseurs partis à sa poursuite et décochait une frappe puissante en pleine lucarne. Un but venu comme une délivrance pour les 44.307 supporters venus peupler les travées du stade.

Zaza mérite bien son trophée de meilleur joueur du mois

Le FC Séville entamait la seconde période sous de bien meilleurs intentions, cherchant les espaces en alternance dans l’axe ou sur le côté droit. Mais le Valencia CF compte parmi ses joueurs un élément qui marche sur l’eau en ce début de championnat...

Zaza marche sur l'eau en ce moment

Simone Zaza, meilleur buteur de l’équipe, a une nouvelle fois trouvé le chemin des filets. Sur un service soigné de Rodrigo Moreno, l’italien temporisait dos au but et se débarrassait de son marquage direct pour placer une frappe croisée dans le petit filet. (2-0, 50e minute).

Ce but enlevait tout espoir aux sévillans de revenir dans le match. Car en plus de se frotter à un milieu de terrain et une défense en place, Neto signait encore une fois une grand performance dans ses cages. Le gardien valencien monte en puissance au fil des rencontres et il ne serait pas surprenant de le voir jouer la prochaine Coupe du Monde avec la sélection brésilienne.

Neto a gardé sa cage inviolée  ce soir

Mestalla méritait encore plus pour donner un côté magique à cette douce soirée d’Automne. Santi Mina, qui avait remplacé Zaza à la 70e minute, se chargeait de conclure un service de Guedes après une nouvelle contre-attaque venue prendre à défaut l’axe Sévillan (3-0, 84e minute). Le portugais troquait son costume de passeur pour inscrire un doublé dans les arrêts de jeu d’un balle piquée toute en finesse (4-0, 91e minute).

Pour Marcelino, la route est encore longue

Après cette 3e défaite consécutive, toute compétition confondue, le coach sévillan Berizzo ne craignait pas pour son avenir : “Je n’ai pas peur de me faire renvoyer. Ce qui me fait peur en ce moment, c’est de ne pas trouver la solution aux problèmes que nous rencontrons sur le terrain de jeu.”

Je pense être le principal responsable de nos défaites

Concernant le niveau de jeu de son équipe, Berizzo a livré une analyse simple : “Le but en fin de première période nous a touché. Lors de la seconde, nous avons essayé de recoller au score, mais la vitesse de leurs contres nous a été fatale. On voulait faire un bon match après la défaite de Moscou. Mais le football est ainsi. Nous devons nous recentrer, nous retrouver. C’est fréquent de passer par ce genre de phases, où les défaites s’enchainent. Mais il faut aller de l’avant.”

Et Marcelino ? Comment le coach valencien voit son équipe à présent ? “Il nous faut de l’humilité, beaucoup d’humilité, et prendre les matchs comme ils se suivent. C’est difficile de garder le même niveau d’intensité et de concentration durant 90 minutes. Mais cette équipe arrive toujours à se recentrer. Face au Bétis, nous avons pris 5 buts en 3 minutes, mais cela n’arrive que très rarement. Et regardez, six jours plus tard, nous n’encaissons aucun but”.

Nous devons garder notre esprit de cohésion

Encore une fois, Marcelino a tenu à remercier les supporters : “Ils peuvent être euphoriques, c’est normal. Et nous les remercions de nous supporter ainsi à chaque rencontre. Ça donne la chair de poule. Mais le championnat est long, difficile. Maintenant toutes les équipes vont vouloir être les premiers à nous battre. L’euphorie est ce qui risque de briser cette dynamique.”

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