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Jeu, set et match (Betis Séville 3 – 6 Valencia CF)

Le Valencia CF a écrasé le Betis Séville au terme d'une rencontre folleLe Valencia CF a écrasé le Betis Séville au terme d'une rencontre folle
©www.valenciacf.com
Écrit par Francisco Puig Diaz
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 18 février 2021

Jusqu’où ira le Valencia CF cette saison ? On leur avait promis l’enfer en début de saison après le tirage au sort du calendrier, avec des déplacements très compliqués. Mais au bout de 8 journées, c’est plutôt le paradis chez les joueurs de Marcelino : le Valencia CF est 2e du championnat, à 4 unités de l’ogre Barcelonais.

 

Kondogbia débloque le match

A quoi peut bien se remettre une équipe lorsque la situation en attaque ne se débloque pas ? Avec un Zaza un peu juste physiquement, Marcelino a travaillé les corners durant la préparation de cette rencontre. Et le capitaine Dani Parejo a lui aussi amélioré la qualité de ses coups de pieds de coins.

Après une première demi-heure équilibrée, c’est sur un corner magnifiquement placé que le capitaine trouvait la tête de Geoffrey Kondogbia. Profitant de sa grande taille et de sa détente, le Français plaçait une tête décroisée dans le petit filet adverse (0-1, 34e minute).

Kondogbia est une des révélations de la saison

Mais que dire de ce golazo de Guedès ? Sur un ballon mal repoussé par la défense du Bétis, le portugais récupérait le cuir à 30 mètres et plaçait une frappe en pleine lucarne, sous le regard médusé du gardien Betico, Adan (0-2, 44e minute).

Valencia impérial …

Avec 2 buts d’avance, il suffisait au ches de gérer leur avance. Malheureusement, sur un centre a priori anodin, Kondogbia se rendait coupable d’une main (involontaire ?) dans la surface de réparation. Neto se déguisait en Diego Alvès et repoussait la peine maximale tirée par Sergio Leon avec le bout des pieds.

Cette action coulait les espoirs des Beticos et le Valencia CF en profitait pour aggraver le score par deux reprises : une nouvelle fois sur corner par Moreno, profitant d’un marquage laxiste (0-3, 64e minute), et par Santi Mina (0-4, 73e minute) sur un contre rapidement mené (avouons-le profitant d’une faute non sifflée par l’arbitre).

Le capitaine Dani Parejo, grandiose face au Betis

… et schizophrène

Si les contres attaques sont le principal atout offensif de ce Valencia CF 2017-2018, l’équipe a également un énorme défaut, pointé par Marcelino en conférence de presse : « Avec un 4-0 en notre faveur, on a cru que le match était terminé, il faut oublier ce qui s’est passé entre la 79e et la 84e minute, car les matchs se terminent au coup de sifflet final ».

On ne peut pas se relâcher un seul instant

Parejo livrait une nouvelle passe décisive … à l’attaquant du Betis Campbell qui battait Neto d’une frappe enroulée à ras de terre (1-4, 78e minute). Une action sans conséquence ? Et bien non ! En 5 minutes et portés par leurs supporters, le Betis réduisait la marque par Tony Sanabria (2-4, 79e minute) et Cristian Tello (3-4, 83e minute).

Ces 3 buts encaissés ont eu le mérite de réveiller les ches. Profitant des espaces laissés par un Betis qui se jetait corps et âme et attaque, Zaza marquait son 7e but de la saison (3-5, 87e minute), mais le genou de sa jambe d’appui se dérobait légèrement. Une rechute de sa récente blessure dont la gravité sera connue dans la journée. En fin de match, Andreas Pereira scellait le score sur une frappe puissante en dehors de la surface de réparation.

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