Valence se rendait ce samedi sur la pelouse d’Alavés. Un déplacement a priori facile sur le papier, leur adversaire pointant à l’avant-dernière place du championnat. Et pourtant les joueurs de Marcelino ont dû s’employer pour ramener les 3 points du stade de Mendizorroza.
Gaga de Zaza
C’est sans leur capitaine Dani Parejo, suspendu, que le Valencia entamait cette rencontre. Une donnée anodine ? Pas tellement. Cela faisait presque 3 ans que le Valencia ne décrochait de victoire sans son capitaine sur le pré.
La première période était clairement à l’avantage des locaux. Profitant de la méforme de Montoya, titularisé sur le côté droit de la défense Che, Pedraza multipliait les incursions et procurait de nombreuses occasions au sien. L’ancien attaquant de Valence Munir aussi donnait le tournis à l’axe valencien.
Mais finalement, sur un service de Pereira, Zaza envoyait une frappe puissante légèrement déviée sous la barre de Pacheco (0-1, 32e minute). Avec ce but, Zaza est tout proche d’égaler le record de Mundo, qui avait marqué durant 7 journées consécutives lors de la saison 1943-1944.
Une alerte pour Neto
Certain diront que Neto n’est pas exempt de tout reproche sur le but encaissé en début de seconde période. Sur un corner bien tiré par Munir, Alexis remportait son duel sur Gabriel Paulista et battait le gardien che d’une tête décroisée (1-1, 48e minute).
Un but qui remotivait les joueurs de Gianni de Biasi qui se lançaient à corps perdu vers l’attaque. Munir aurait même pu leur donner l’avantage, et obligeait Neto à un arrêt de grande classe. Le gardien demandait alors à être remplacé, sentant une gêne à l’arrière de la jambe, mais il a pu terminer la rencontre sans problème.
Alavés durcit le ton, sans succès
Multipliant les fautes pour chercher un coup de sang chez les valenciens, le Deportivo Alavés jouait à la limite du règlement. Une stratégie incompréhensible tant le Valencia était à la peine. Mais c’est alors que le sort est venu récupérer les joueurs de Marcelino : sur une tête sans danger, Ely deviait le ballon de la main dans la surface. Un penalty transformé par Rodrigo qui redonnait un avantage définitif au Valencia CF (1-2, 65e minute).
Ce but ne calmait pas les ardeurs de l’Alavés, qui continuait son travail de sape. Craignant pour l’intégrité de ses joueurs, Marcelino faisait sortir Zaza et Guedès. Des changements qui endormaient le match, qui a filé paisiblement vers son issue.
Avec cette nouvelle victoire, le Valencia CF reste 2e du championnat et signe le meilleur départ de son histoire. Pourvu que ça dure.
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