Match tranquille pour les joueurs de Marcelino. Face à une équipe de Las Palmas qui n’aura pas existé, les ches ont validé leur billet pour les quart de finale de Coupe du Roi. Vietto et Maksimovic auront marqué la rencontre.
Première titularisation réussie et premier triplé pour Vietto
La nouvelle recrue arrivée à l’intersaison aura confirmé les impressions laissé lors de sa brève apparition du weekend dernier. Associé à Zaza aux avants-postes, l’argentin aura mis 30 minutes avant de trouver le chemin des filets et faire vibrer Mestalla.
Actif sur les phases de récupération, Vietto aura fait étal de ses talents de dribbleur. Après avoir vu une de ses frappes fuir le cadre de peu, c’est sur un contre mené par Nacho Gil que l’argentin reprenait la tentative de Zaza repoussée par le gardien de Las Palmas. Son second but est une merveille de balle piqué pleine de sang-froid devant le but. Et que dire de ce lob de 40 mètres...
Vietto aura montré à ses coéquipiers qu’ils peuvent compter sur lui. Son intégration dans le schéma de jeu de Marcelino s’est faite sans heurts.
La clé est au milieu
Comme contre Girona samedi dernier, à partir du moment où le milieu de terrain du Valencia CF est au diapason, le reste de l’équipe joue de manière beaucoup plus fluide.
Avec un Maksimovic qui a livré son meilleur match de la saison et un Kondogbia toujours aussi puissant et juste, la paire du soir a donné le la au reste de l’effectif.
En mal de temps de jeu, le serbe a été brillant sur le pré. Exerçant un pressing très haut, opérant avec calme à la récupération et à la relance, Maksimovic aurait-t-il montré enfin le niveau de jeu que tous espèrent de lui ? Complètement décontracté, il s’est même permis une merveille de frappe en pleine lucarne…
Si le Serbe parvient à maintenir ce niveau de jeu durant le reste de la saison, Marcelino pourra se permettre de faire tourner un peu plus son double-pivot habituel.
La Coupe, un objectif réaliste ?
Sans trop forcer, Valence se qualifie pour les ¼ de finale de la compétition. Le Valencia CF peut-il seulement se permettre de jouer sa chance jusqu'au bout dans cette compétition ?
Le facteur chance aura une grande part d’importance pour la suite. Ne nous voilons pas la face, le risque de tomber sur un des trois gros (Barca, Atlético ou Real) est grand. Que fera alors Marcelino ? S’il sait que son équipe est compétitive face aux grandes écuries, peut-il seulement se permettre de faire jouer ses habituels titulaires avec l’intensité requise et mettre le championnat entre parenthèse ?
Si financièrement, la qualification en Champions League est une manne financière, un nouveau trophée dans les vitrines du club fera sûrement plaisir à de nombreux supporters.
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